Dieu a laissé l’homme libre
Chrétiens, protestants, orthodoxes, bouddhistes, hindous, musulmans, tous, nous sommes issus de deux univers culturels et spirituels si différents. Tous, nous sommes affrontés aux nuits obscures de la foi. Tous, nous posons cette question toujours actuelle : comment vivre dans un monde sans Dieu ? La religion, est-elle à l’origine de nombreuses souffrances ? Dieu est-il coupable ?
L’homme a toujours envie de dire et ne cesse de répéter : "Moi, je veux être Dieu, et, je ne me mettrais jamais à genoux". Dans le monde actuel, Dieu a dû se mettre en retrait. Là, où règnent "les droits de l’homme" mais pas "le droit de Dieu". N’avons-nous pas le droit de parler de la foi et du rôle de la religion dans cette société ? De grâce, tenir la religion pour seule responsable de toutes les violences, ne nous permet pas de comprendre la complexité de phénomènes qui ne sont pas juste religieux, mais peut-être tout simplement humains.
(...) Il existe une énorme différence entre une société avec Dieu et une société sans Dieu. L’homme moderne pensait qu’en se débarrassant de Dieu, il serait libéré de tout ce qui le réprimait ou le contraignait. C’est tout le contraire ! Ouvrez grands vos yeux, cette société sans Dieu veut mettre l’homme au centre, un homme qui face aux circonstances de la vie cherche désespérément à tout contrôler. À son grand étonnement, il a découvert qu’en éliminant Dieu, il s’était également éliminé. Si Dieu n’existe pas, la vie n’a objectivement aucun sens.
Mais l’homme ne peut vivre d’une manière heureuse et cohérente s’il sait que la vie n’a aucun sens. Pour être heureux, il prétend donc que la vie a un sens. Mais ceci est tout à fait incohérent, car sans Dieu, l’homme et l’univers n’ont objectivement aucun sens. Car, j’avoue, s’il n’y a pas Dieu, alors la vie de l’homme devient absurde. Notre vie n’a ni sens, ni valeur, ni but absolu. Regardez ce qui se passe autour de nous ! Comprenez-vous la gravité des alternatives devant nous ? Si Dieu existe, il y a de l’espoir pour l’homme. Mais s’il n’existe pas, la seule chose qui nous reste est le désespoir.