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Near Death Experience - Expérience de mort imminente

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Mme Gloria Polo, dentiste à Bogota, (Colombie), était à Lisbonne et Fatima, la dernière semaine de Février 2007, pour donner son témoignage. Sur son site internet : Dra. Gloria Polo. Testimonio místico. Colombia., apparaît un extrait (en anglais) d'une interview qu'elle a accordée à 'Radio Maria' en Colombie.
Frères et soeurs, c'est merveilleux pour moi de partager avec vous en cet instant, l'ineffable grâce que m'a donnée Notre Seigneur, il y a maintenant plus de dix ans.
C'était à l'Université Nationale de Colombie à Bogota (en Mai 1995). Avec mon neveu, dentiste comme moi, nous préparions une maîtrise. Ce vendredi après-midi, mon mari nous accompagnait car nous avions des livres à prendre à la Faculté. Il pleuvait abondamment et mon neveu et moi-même, nous abritions sous un petit parapluie. Mon mari, vêtu d'un imperméable, approchait de la bibliothèque du Campus. Mon neveu et moi qui le suivions, nous sommes dirigés vers des arbres pour éviter des flaques d'eau. A ce moment-là, nous avons été tous les deux foudroyés. Mon neveu est mort sur le coup ; il était jeune et en dépit de son jeune âge, il s'était déjà consacré à Notre Seigneur ; il avait une grande dévotion à l'Enfant-Jésus. Il portait toujours sa sainte image dans un cristal de quartz sur sa poitrine. D'après l'autopsie, la foudre serait entrée par l'image ; elle a carbonisé son coeur et est ressortie par ses pieds. Extérieurement, l'on n'apercevait aucune trace de brûlure. Pour ma part, mon corps a été calciné de façon horrible, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ce corps que vous voyez maintenant, reconstitué, l'est par la grâce de la miséricorde divine. La foudre m'avait carbonisée, je n'avais plus de poitrine et pratiquement toute ma chair et une partie de mes côtes avaient disparu. La foudre est sortie par mon pied droit après avoir brûlé presque entièrement mon estomac, mon foie, mes reins et mes poumons.
Je pratiquais la contraception et portais un stérilet intra-utérin en cuivre. Le cuivre étant un excellent conducteur d'électricité, carbonisa mes ovaires. Je me trouvais donc en arrêt cardiaque, sans vie, mon corps ayant des soubresauts à cause de l'électricité qu'il avait encore. Mais ceci ne concerne que la partie physique de moi-même car, alors que ma chair était brûlée, je me retrouvai à cet instant dans un très beau tunnel de lumière blanche, remplie de joie et de paix ; aucun mot ne peut décrire la grandeur de ce moment de bonheur. L'apothéose de l'instant était immense.
Je me sentais heureuse et remplie de joie, car je n'étais plus sujette à la loi de la pesanteur. A la fin du tunnel, je vis comme un soleil d'où émanait une lumière extraordinaire. Je la décrirai comme blanche pour vous en donner une certaine idée, mais en fait, aucune couleur sur terre n'est comparable à un tel éclat. J'y percevais la source de tout amour et de toute paix.
Alors que je m'élevais, je réalisais que je venais de mourir. A cet instant-là j'ai pensé à mes enfants et je me suis dit : ‘Oh, mon Dieu, mes enfants, que vont-ils penser de moi ? La maman très active que j'ai été, n'a jamais eu de temps à leur consacrer' ! Il m'était possible de voir ma vie telle qu'elle avait été réellement, et cela m'a attristée. Je quittais la maison tous les jours pour transformer le monde et je n'avais même pas été capable de m'occuper de mes enfants.
A cet instant de vide que j'éprouvais à cause de mes enfants, je vis quelque chose de magnifique : mon corps ne faisait plus partie de l'espace et du temps. En un instant, il m'était possible d'embrasser du regard tout le monde : celui des vivants et celui des morts. J'ai pu étreindre mes grands-parents et mes parents défunts. J'ai pu serrer contre moi tout le monde, c'était un si beau moment ! Je compris alors combien j'avais été trompée en croyant à la réincarnation dont je m'étais faite l'avocate. J'avais l'habitude de ‘voir' partout mon grand-père et mon arrière grand-père. Mais là, ils m'embrassaient et j'étais parmi eux. En un même instant, nous nous sommes étreints ainsi qu'avec tous les êtres que j'avais connus dans ma vie.
Durant ces moments si beaux hors de mon corps, j'avais perdu la notion du temps. Mon regard avait changé : (sur terre) je faisais la différence entre celui qui était obèse, celui qui était de couleur ou disgracieux car j'avais toujours des préjugés. Hors de mon corps, je considérais les êtres de l'intérieur. Comme c'est beau de voir les gens de l'intérieur ! Je pouvais connaître leurs pensées et leurs sentiments. Je les embrassais tous en un instant tout en continuant à m'élever toujours plus haut et pleine de joie. Je compris alors que j'allais profiter d'une vue magnifique, d'un lac d'une beauté extraordinaire. Mais à ce moment-là, j'entendis la voix de mon mari qui pleurait et m'appelait en sanglotant : ‘Gloria, je t'en prie, ne pars pas ! Gloria, reviens ! N'abandonne pas les enfants, Gloria'. Je l'ai donc regardé et non seulement je l'ai vu mais j'ai ressenti son profond chagrin. Et le Seigneur m'a permis de revenir bien que ce n'était pas mon souhait. J'éprouvais une si grande joie, tant de paix et de bonheur ! Et voilà que je descends désormais lentement vers mon corps où je gisais sans vie. Il reposait sur une civière, au centre médical du Campus. Je pouvais voir les médecins qui me faisaient des électrochocs et tentaient de me ranimer suite à l'arrêt cardiaque que j'avais fait. Nous sommes restés là pendant deux heures et demie. D'abord, ces docteurs ne pouvaient pas nous manipuler car nos corps étaient encore trop conducteurs d'électricité ; ensuite, lorsqu'ils le purent, ils s'efforcèrent de nous ramener à la vie.
Je me posai près de ma tête et je ressentis comme un choc qui m'entraîna violemment à l'intérieur de mon corps. Ce fut douloureux car cela faisait des étincelles de toutes parts. Je me vis intégrer quelque chose de si étroit. Mes chairs meurtries et brûlées me faisaient mal. Elles dégageaient de la fumée et de la vapeur. Mais la blessure la plus horrible venait de ma vanité. J'étais une femme du monde, un cadre, une intellectuelle, une étudiante esclave de son corps, de la beauté et de la mode. Je faisais de la gymnastique quatre heures par jour, pour avoir un corps svelte : massages, thérapies, régimes en tous genres, etc... C'était ma vie, une routine qui m'enchaînait au culte de la beauté du corps. Je me disais : ‘J'ai de beaux seins, autant les montrer. Il n'y a aucune raison de les cacher'. De même pour mes jambes, car je croyais que j'avais de belles jambes et une belle poitrine ! Mais en un instant, j'avais vu avec horreur que j'avais passé ma vie à prendre soin de mon corps. L'amour de mon corps avait été le centre de mon existence. Or, maintenant, je n'avais plus de corps, plus de poitrine, rien que d'horribles trous. Mon sein gauche en particulier avait disparu. Mais le pire, c'était mes jambes qui n'étaient que plaies béantes sans chair, complètement brûlées et calcinées. De là, l'on me transporta à l'hôpital où l'on me dirigea d'urgence au bloc opératoire et l'on commença à racler et nettoyer les brûlures.
Alors que j'étais sous anesthésie, voilà que je sors à nouveau de mon corps et que je vois ce que les chirurgiens sont en train de me faire. J'étais inquiète pour mes jambes. Tout à coup je passai par un moment horrible : toute ma vie, je n'avais été qu'une catholique ‘au régime'. Ma relation avec le Seigneur ne tenait qu'à l'Eucharistie du Dimanche, pas plus de 25 minutes, là où l'homélie du prêtre était la plus brève, car je ne pouvais supporter davantage. Telle était ma relation avec le Seigneur. Tous les courants (de pensée) du monde m'avaient influencée telle une girouette.
Un jour, alors que j'étais déjà en Maîtrise dentaire, j'avais entendu un prêtre affirmer que l'enfer comme les démons, n'existait pas. Or c'était la seule chose qui me retenait encore dans la fréquentation de l'Eglise. En entendant une telle affirmation, je me suis dit que nous irions tous au Paradis, indépendamment de ce que nous sommes et je m'éloignais complètement du Seigneur. Mes conversations devinrent malsaines car je ne pouvais plus endiguer le péché. Je commençais à dire à tout le monde que le diable n'existait pas et que cela avait été une invention des prêtres, que c'était de la manipulation... Lorsque je sortais avec mes camarades de l'université, je leur disais que Dieu n'existait pas et que nous étions le produit de l'évolution. Mais à cet instant, là, dans la salle d'opération, j'étais vraiment terrifiée ! Je voyais des démons venir vers moi car j'étais leur salaire. Des murs du bloc opératoire, je vis surgir beaucoup de monde. Au premier abord, ils semblaient normaux, mais en fait, ils avaient des visages haineux, affreux. A ce moment-là, par une certaine perspicacité qui me fut donnée, je réalisais que j'appartenais à chacun d'entre eux. Je compris que le péché n'était pas gratuit et que le mensonge le plus infâme du démon, c'était de faire croire qu'il n'existait pas. Je les voyais tous venir me chercher. Imaginez ma frayeur ! Mon esprit intellectuel et scientifique ne m'était d'aucun secours. Je voulus regagner l'intérieur de mon corps, mais celui-ci ne me laissait pas entrer. Je courus alors vers l'extérieur de la pièce, espérant me cacher quelque part dans le couloir de l'hôpital mais en fait je finis par sauter dans le vide.
Je tombais dans un tunnel qui me tirait vers le bas. Au début, il y avait de la lumière et cela ressemblait à une ruche d'abeilles. Il y avait beaucoup de monde. Mais bientôt je commençais à descendre en passant par des tunnels complètement sombres. Il n'y a aucune commune mesure entre l'obscurité de cet endroit et l'obscurité la plus totale de la terre que l'on pourrait comparer à la lumière astrale. Cette obscurité-là suscitait la souffrance, l'horreur et la honte. L'odeur était infecte. Quand enfin j'eus fini de descendre le long des ces tunnels, j'atterris lamentablement sur une plateforme. Moi qui avais l'habitude de clamer que j'avais une volonté d'acier et que rien n'était de trop pour moi... là, ma volonté ne me servait de rien ; je ne parvenais pas à remonter. A un certain point, je vis au sol comme un gigantesque gouffre s'ouvrir et je vis un vide immense, un abîme sans fond. Le plus horrible concernant ce trou béant était que l'on y ressentait l'absence absolue de l'amour de Dieu et ce, sans le moindre espoir. Le trou m'aspira et j'étais terrifiée. Je savais que si j'allais là-dedans, mon âme en mourrait. J'étais tirée vers cette horreur, on m'avait saisie par les pieds. Mon corps entrait désormais dans ce trou et ce fut un moment d'extrême souffrance et d'épouvante. Mon athéisme me quitta et je commençais à crier vers les âmes du Purgatoire pour avoir de l'aide. Tandis que je hurlais, je ressentis une douleur très intense car il me fut donné de comprendre que des milliers et des milliers d'êtres humains se trouvaient-là, surtout des jeunes. C'est avec terreur que j'entendais des grincements de dents, d'horribles cris et des gémissements qui m'ébranlèrent jusqu'au tréfonds de mon être. Il m'a fallu des années avant de m'en remettre car chaque fois que je me souvenais de ces instants, je pleurais en pensant à leurs indicibles souffrances. Je compris que c'est là où vont les âmes des suicidés qui, en un instant de désespoir, se retrouvent au milieu de ces horreurs. Mais le tourment le plus terrible, c'était l'absence de Dieu. On ne pouvait pas sentir Dieu.
Dans ces tourments-là, je me mis à crier : ‘Qui a pu commettre une erreur pareille ? Je suis presque une sainte : je n'ai jamais volé, je n'ai jamais tué, j'ai donné de la nourriture aux pauvres, j'ai pratiqué des soins dentaires gratuits à des nécessiteux ; qu'est-ce que je fais ici ? J'allais à la messe le dimanche... je n'ai pas manqué la messe du dimanche plus de cinq fois dans ma vie ! Alors pourquoi suis-je ici ? Je suis catholique, je vous en prie, je suis catholique, sortez-moi d'ici !'. Tandis que je criais que j'étais catholique, j'aperçus une faible lueur. Et je peux vous assurer qu'en cet endroit, la moindre lueur est le plus beau des cadeaux. Je vis des marches au-dessus du trou et je reconnus mon père, décédé cinq ans auparavant. Toute proche et quatre marches plus haut, se tenait ma mère en prière, baignée par davantage de lumière.
Les apercevoir, me remplit de joie et je leur dis : ‘Papa, Maman, sortez-moi de là ! Je vous en supplie, sortez-moi de là ! Quand ils se penchèrent vers ce trou, vous auriez du voir leur immense chagrin. A cet endroit-là, vous pouvez percevoir les sentiments des autres et éprouver leur peine. Mon père se mit à pleurer en tenant la tête dans ses mains : ‘Ma fille, ma fille' ! disait-il. Maman priait et je compris qu'ils ne pouvaient me sortir de là ; ma peine s'accrut de la leur puisqu'ils partageaient la mienne. Aussi, je me mis à crier à nouveau : ‘Je vous en supplie, sortez-moi d'ici ! Je suis catholique ! Qui a pu commettre une telle erreur ? Je vous en supplie, sortez-moi de là' ! Cette fois, une voix se fit entendre, une voix douce qui fit trembler mon âme. Tout fut alors inondé d'amour et de paix et toutes ces sombres créatures qui m'entouraient, s'échappèrent car elles ne peuvent faire face à l'Amour. Cette voix précieuse me dit : ‘Très bien, puisque tu es catholique, dis-moi quels sont les commandements de Dieu ‘.
En voilà un coup manqué de ma part ! Je savais qu'il y avait dix commandements, un point c'est tout. Que faire ? Maman me parlait toujours du premier commandement d'amour. Je n'avais qu'à répéter ce qu'elle me disait. Je pensais pouvoir improviser et masquer ainsi mon ignorance des autres (commandements). Je croyais pouvoir m'en tirer, comme sur terre où je trouvais toujours une bonne excuse ; et je me justifiais en me défendant pour masquer mon ignorance.
Je dis : ‘Tu aimeras le Seigneur ton Dieu par-dessus tout et ton prochain comme toi-même'. J'entendis alors : ‘Très bien, les as-tu aimés ‘? Je répondis :'Oui, je les ai aimés, je les ai aimés, je les ai aimés ‘! Et il me fut répondu : ‘Non. Tu n'as pas aimé le Seigneur ton Dieu par-dessus tout et encore moins ton prochain comme toi-même. Tu t'es créée un dieu que tu ajustais à ta vie et tu t'en servais seulement en cas de besoin désespéré. Tu te prosternais devant lui lorsque tu étais pauvre, quand ta famille était humble et que tu voulais aller à l'université. A ces moments-là, tu priais souvent et tu t'agenouillais pendant de longues heures pour supplier ton dieu de te sortir de la misère ; pour qu'il t'accorde le diplôme qui te permettrait de devenir quelqu'un. Chaque fois que tu avais besoin d'argent, tu récitais le chapelet. Voilà quelle était ta relation avec le Seigneur'.
Oui, je dois reconnaître que je prenais le chapelet et j'attendais de l'argent en retour, telle était ma relation avec le Seigneur. Il me fut donné de voir qu'aussitôt le diplôme en poche et la notoriété obtenue, je n'ai pas eu le moindre sentiment d'amour envers le Seigneur. Etre reconnaissante : non, jamais ! Lorsque j'ouvrais les yeux le matin, je n'avais jamais un merci pour le jour nouveau que le Seigneur me donnait à vivre, je ne le remerciais jamais pour ma santé, pour la vie de mes enfants, pour le toit qu'il m'avait donné. C'était l'ingratitude la plus totale. Je n'avais pas de compassion pour les nécessiteux ! En fait, tu plaçais le Seigneur si bas que tu avais plus de confiance dans les augures de Mercure et Vénus. Tu étais aveuglée par l'astrologie, clamant que les étoiles dirigeaient ta vie ! Tu vagabondais vers toutes les doctrines du monde. Tu croyais que tu allais mourir pour renaître encore ! Et tu as oublié la miséricorde. Tu as oublié que tu as été rachetée par le Sang de Dieu ! On me mit à l'épreuve avec les dix commandements. On me montra que je prétendais aimer Dieu avec mes mots mais qu'en réalité, c'était Satan que j'aimais. Ainsi, un jour, une femme était entrée dans mon cabinet dentaire pour m'offrir ses services de magie et je lui avais dit : ‘je n'y crois pas, mais laissez ces porte-bonheur ici au cas où çà marcherait'. J'avais remisé dans un coin, un fer à cheval et un cactus, censés éloigner les mauvaises énergies.
Comme tout cela était honteux ! Ce fut un examen de ma vie à partir des dix commandements. Il me fut montré quel avait été mon comportement vis-à-vis de mon prochain. On me fit voir comment je prétendais aimer Dieu alors même que j'avais l'habitude de critiquer tout le monde, de pointer mon doigt sur chacun, moi la très sainte Gloria ! On me montra aussi combien j'étais envieuse et ingrate ! Je n'avais jamais éprouvé de reconnaissance envers mes parents qui m'avaient donné leur amour et avaient fait tant de sacrifices pour m'éduquer et m'envoyer à l'université. Dès l'obtention de mon diplôme, eux aussi devinrent inférieurs à moi ; j'avais même honte de ma mère en raison de sa pauvreté, de sa simplicité et de son humilité.
En ce qui concerne mon comportement en tant qu'épouse, il me fut montré que je me plaignais tout le temps, du matin au soir. Si mon mari disait ‘bonjour', je répliquais : ‘Pourquoi ce jour serait-il bon alors qu'il pleut dehors'. Je me plaignais aussi continuellement de mes enfants. Il me fut montré que je n'avais jamais aimé ni eu compassion pour mes frères et soeurs de la terre. Et le Seigneur me dit : ‘Tu n'as jamais eu de considération pour les malades ; dans leur solitude, tu ne leur as jamais tenu compagnie. Tu n'as pas eu compassion des enfants orphelins, de tous ces enfants malheureux'. J'avais un coeur de pierre dans une coquille de noix. Sur cette épreuve des dix commandements, je n'avais pas une demi réponse correcte.
C'était terrible, dévastateur ! J'étais totalement bouleversée. Et je me disais : Au moins on ne pourra pas me blâmer d'avoir tué quelqu'un !
Par exemple, j'achetais des provisions pour les nécessiteux ; ce n'était pas par amour, mais plutôt pour paraître généreuse, et pour le plaisir que j'avais à manipuler ceux qui étaient dans le besoin. Je leur disais : ‘Prenez ces provisions et allez à ma place à la réunion des parents et des professeurs parce que je n'ai pas le temps d'y assister'. En outre, j'aimais être entourée de personnes qui m'encensaient. Je m'étais faite une certaine image de moi-même.
Ton dieu c'était l'argent, m'a-t-on dit. Tu as été condamnée à cause de l'argent : C'est pour cette raison que tu as sombré dans l'abîme et que tu t'es éloignée de ton Seigneur. Nous avions été effectivement riches, mais à la fin nous étions devenus insolvables, sans le sou et criblés de dettes. Pour toute réponse, je criais : ‘Quel argent ? Sur terre, nous avons laissé beaucoup de dettes' !
Lorsqu'on en vint au second commandement, je vis avec tristesse que dans mon enfance, j'avais vite compris que le mensonge était un excellent moyen d'éviter les sévères punitions de Maman. Je commençais main dans la main avec le père du mensonge (Satan) et je devins menteuse. Mes péchés augmentaient comme mes mensonges. J'avais remarqué combien Maman respectait le Seigneur et Son Nom Très Saint ; je vis là une arme pour moi et je me mis à blasphémer par Son Nom. Je disais : ‘Maman, je jure sur Dieu que...'. Et ainsi, j'évitais les punitions. Imaginez mes mensonges, impliquant le Nom Très Saint du Seigneur...
Et remarquez, frères et soeurs que les paroles ne sont jamais vaines car lorsque ma mère ne me croyait pas, j'avais pris l'habitude de lui dire : ‘Maman, si je mens, que l'éclair me frappe ici et maintenant'. Si les mots se sont envolés avec le temps, il se trouve que la foudre m'a bel et bien frappée ; elle m'a carbonisée et c'est grâce à la Miséricorde Divine que je suis ici maintenant.
Il me fut montré comment, moi qui me disais catholique, je ne respectais aucune de mes promesses et combien j'utilisais futilement le nom de Dieu.
Je fus surprise de voir qu'en la présence du Seigneur, toutes ces horribles créatures qui m'entouraient, se prosternaient en adoration. Je vis la Vierge Marie aux pieds du Seigneur qui priait et intercédait pour moi.
En ce qui concerne le respect du Jour du Seigneur, j'étais pitoyable et j'en éprouvais une douleur intense. La voix me disait que le dimanche, je passais quatre ou cinq heures à m'occuper de mon corps ; je n'avais pas même dix minutes d'action de grâce ou de prières à consacrer au Seigneur. Si je commençais un chapelet, je me disais : ‘Je peux le faire pendant la publicité, avant le feuilleton'. Mon ingratitude vis-à-vis du Seigneur me fut reprochée. Lorsque je ne voulais pas assister à la messe, je disais à maman : ‘Dieu est partout, pourquoi devrais-je y aller ?'... La voix me rappela également que Dieu veillait sur moi nuit et jour et qu'en retour, moi je ne le priais pas du tout ; et le Dimanche, je ne le remerciais pas et je ne lui manifestais pas ma gratitude ou mon amour. Par contre, je prenais soin de mon corps, j'en étais esclave et j'oubliais totalement que j'avais une âme et que je devais l'alimenter. Mais jamais je ne la nourrissais de la Parole de Dieu, car je disais que celui qui lit la Parole de Dieu, devient fou.
En ce qui concerne les Sacrements, j'avais tout faux. Je disais que je n'irai jamais me confesser car ces vieux messieurs étaient pires que moi. Le diable me détournait de la confession et c'est ainsi qu'il empêchait mon âme d'être propre et de guérir. La blanche pureté de mon âme en payait le prix chaque fois que je péchais. Satan y laissait sa marque : une marque obscure. Excepté pour ma première communion, je n'ai jamais fait une bonne confession. A partir de là, je n'ai jamais reçu Notre Seigneur dignement. Le manque de cohérence de ma vie avait atteint un tel degré que je blasphémais : ‘La Sainte Eucharistie ? Peut-on imaginer Dieu vivant dans un morceau de pain ?' Voilà à quoi en était réduite ma relation avec Dieu. Je n'ai jamais nourri mon âme et pis encore, je critiquais les prêtres constamment. Vous auriez du voir combien je m'y appliquais ! Depuis ma plus tendre enfance, mon père avait l'habitude de dire que ces gens-là étaient encore plus coureurs que les laïcs. Et le Seigneur me dit : ‘Qui es-tu pour juger ainsi mes oints. Ce sont des hommes et la sainteté d'un prêtre est soutenue par sa communauté qui prie pour lui, qui l'aime et le seconde. Lorsqu'un prêtre commet une faute, c'est sa communauté qui en est redevable, mais pas lui'. A un certain moment de ma vie, j'ai accusé un prêtre d'homosexualité et la communauté en fut informée. Vous ne pouvez imaginer le mal que j'ai fait !
En ce qui concerne le 4ème commandement, ‘Tu honoreras ton père et ta mère' comme je vous l'ai dit, le Seigneur me fit voir mon ingratitude vis-à-vis de mes parents. Je me plaignais car ils ne pouvaient m'offrir bien des choses dont disposaient mes camarades. J'ai été ingrate envers eux pour tout ce qu'ils ont fait pour moi et j'en étais même arrivée au point où je disais que je ne connaissais pas ma mère parce qu'elle n'était pas à mon niveau. Le Seigneur me montra combien j'aurais pourtant pu observer ce commandement. En effet j'avais payé les factures du médecin et du pharmacien lorsque mes parents étaient tombés malades, mais comme j'analysais tout en fonction de l'argent, j'en profitais alors pour les manipuler et j'en étais arrivée à les écraser.
J'eus mal de voir mon père pleurer tristement car bien qu'il fut un bon père qui m'avait appris à travailler durement et à entreprendre, il avait oublié un détail important : que j'avais une âme et que par son mauvais exemple, ma vie avait commencé à basculer. Il fumait, buvait et courait les femmes à tel point qu'un jour je suggérai à maman de quitter son mari : ‘Tu ne devrais pas continuer plus longtemps avec un homme comme celui-là. Sois digne, fais-lui voir que tu vaux quelque chose'. Et Maman de répondre :'Non ma chérie, j'ai mal mais je me sacrifie car j'ai sept enfants et parce qu'en fin de journée, ton papa montre qu'il est un bon père ; je ne pourrais pas m'en aller et vous séparer de votre père ; de plus, si je partais, qui prierait pour son salut ? Je suis la seule à pouvoir le faire car toutes ces peines et blessures qu'il m'inflige, je les unis aux souffrances du Christ sur la Croix. Chaque jour je dis au Seigneur : Ma douleur n'est rien en comparaison de votre Croix, aussi, je vous en prie, sauvez mon mari et mes enfants'. Pour ma part, je ne parvenais pas à comprendre cela et je devins rebelle, je commençais à prendre la défense des femmes, à encourager l'avortement, la cohabitation et le divorce.
Quand l'on en vint au 5ème commandement, le Seigneur me fit voir l'assassin horrible que j'avais été en commettant le plus horrible des crimes : l'avortement. De plus, j'avais financé plusieurs avortements parce que je proclamais qu'une femme avait le droit de choisir d'être enceinte ou pas. Il me fut donné de lire dans le Livre de Vie et je fus profondément meurtrie, car une fillette de 14 ans avait avorté sur mes conseils. J'avais également prodigué de mauvais conseils à des fillettes dont trois d'entre elles étaient mes nièces, en leur parlant de la séduction, de la mode, en leur conseillant de profiter de leur corps, et en leur disant qu'elles devaient utiliser la contraception. C'était une sorte de corruption de mineures qui aggravait l'horrible péché de l'avortement.
Chaque fois que le sang d'un bébé est versé, c'est un holocauste à Satan, qui blesse et fait trembler le Seigneur. Je vis dans le Livre de Vie, comment notre âme se formait, le moment où la semence parvient dans l'oeuf. Une belle étincelle jaillit, une lumière qui rayonne du soleil de Dieu le Père. Dès que le ventre de la mère est ensemencé, il s'éclaire de la lumière de l'âme. Pendant l'avortement, l'âme gémit et crie de douleurs, et l'on entend un cri au Ciel car il est ébranlé. Ce cri résonne également en enfer, mais c'est un cri de joie ! Combien de bébés sont tués chaque jour ! C'est une victoire pour l'Enfer. Le prix de ce sang innocent libère chaque fois un démon de plus. Moi, j'ai trempé dans ce sang et mon âme devint totalement enténébrée. A la suite de ces avortements, j'avais perdu la conscience du péché. Pour moi, tout était O.K. Et que dire de tous ces bébés à qui j'avais refusé la vie à cause du stérilet que j'utilisais ! Il n'est pas étonnant que j'aie toujours été amère, frustrée, dépressive. Et je sombrais encore plus dans l'abîme. Comment pouvais-je affirmer que je n'avais jamais tué !
Et toutes les personnes que j'ai méprisées, haïes, que je n'ai pas aimées ! Là aussi j'ai été une tueuse parce qu'on ne meurt pas seulement d'une balle de révolver. On peut également tuer en haïssant, en commettant des actes de méchancetés, en enviant et en jalousant.
Pour ce qui est du 6ème commandement, mon mari fut le seul homme de ma vie. Mais l'on me donna de voir qu'à chaque fois que je dévoilais ma poitrine et que je portais des pantalons-léopards, j'incitais les hommes à l'impureté et je les conduisais au péché. De plus, je conseillais aux femmes trompées d'être infidèles à leur mari, je prêchais contre le pardon et j'encourageais le divorce. Je réalisais alors que les péchés de la chair sont affreux et condamnables même si le monde actuel trouve acceptable que l'on se conduise comme des animaux.
Il était particulièrement douloureux de voir combien les péchés d'adultère de mon père avaient blessé ses enfants. Mes trois frères devinrent des copies conformes de leur père, coureurs et buveurs, inconscients du tort qu'ils faisaient à leurs enfants. Voilà pourquoi mon père pleurait avec tant de chagrin en constatant que le mauvais exemple qu'il avait donné s'était répercuté sur tous ses enfants.
Quant au 7ème commandement, -ne pas voler-, moi qui me jugeais honnête, le Seigneur me fit voir que la nourriture était gaspillée dans ma maison pendant que le reste du monde souffrait de la faim. Il me dit : ‘J'avais faim et regarde ce que tu as fait avec ce que je t'ai donné ; comme tu as gaspillé ! J'avais froid et vois comment tu étais esclave de la mode et des apparences, jetant tant d'argent dans des régimes pour maigrir. De ton corps, tu en as fait un dieu !' Il me fit comprendre que j'avais ma part de culpabilité dans la pauvreté de mon pays. Il me montra aussi que chaque fois que je critiquais quelqu'un, je lui volais son honneur. Il aurait été plus facile pour moi de voler de l'argent, car l'argent, on peut toujours le restituer, mais la réputation !... De plus je dérobais à mes enfants la grâce d'avoir une maman tendre et pleine d'amour. J'abandonnais mes enfants pour aller dans le monde, je les laissais devant la télévision, l'ordinateur et les jeux vidéo ; et pour me donner bonne conscience, je leur achetais des vêtements de marque. Comme c'est horrible ! Quel chagrin immense !
Dans le Livre de Vie, l'on voit tout comme dans un film. Mes enfants disaient : ‘Espérons que Maman ne rentre pas trop tôt et qu'il y aura des embouteillages car elle est agaçante et râleuse'. En fait, je leur avais volé leur mère, je leur avais volé la paix que j'étais censée apporter à mon foyer. Je ne leur avais pas enseigné l'amour de Dieu ni l'amour du prochain. C'est simple : si je n'aime pas mes frères, je n'ai rien à voir avec le Seigneur ; si je n'ai pas de compassion, je n'ai rien à voir avec Lui non plus.
Maintenant je parlerai des faux témoignages et du mensonge car j'étais devenue une experte en la matière. Il n'y a pas de mensonges innocents, tous viennent de Satan qui est leur père. Les fautes que j'ai commises par la langue étaient vraiment épouvantables. J'ai vu combien j'avais blessé par ma langue. Chaque fois que je cancanais, que je me moquais de quelqu'un ou lui attribuais un surnom dévalorisant, je blessais cette personne. Comme un surnom peut blesser ! Je pouvais complexer une femme en l'appelant : ‘la grosse'...
Au cours de ce jugement sur les dix commandements, l'on me montra que toutes mes fautes avaient pour cause la convoitise, ce mauvais désir. Je me suis toujours vue heureuse avec beaucoup d'argent. Et l'argent devint une obsession. C'est vraiment triste, car pour mon âme les moments les plus terribles avaient été ceux où j'avais disposé de beaucoup d'argent. J'avais même pensé au suicide. J'avais tant d'argent et je me trouvais seule, vide, amère et frustrée. Cette obsession de l'argent me détourna du Seigneur et fit que je m'échappais de ses mains.
Après l'examen des dix commandements, le Livre de Vie me fut montré. Je voudrais avoir les mots adéquats pour le décrire. Mon Livre de Vie commença lorsque les cellules de mes parents s'unirent. Presque immédiatement, il y eut une étincelle, une magnifique explosion et une âme était ainsi formée, la mienne, créée par les mains de Dieu, notre Père, un Dieu si bon ! C'est vraiment merveilleux ! Il veille sur nous 24h sur 24. Son amour était mon châtiment car il ne regardait pas mon corps charnel mais mon âme et il voyait combien je m'éloignais du salut.
Je voudrais aussi vous dire à quel point j'étais hypocrite ! Je disais à une amie : ‘Tu es ravissante dans cette robe, elle te va si bien ‘! Mais je pensais en moi-même : ce vêtement est grotesque, et elle se prend pour une reine ! Dans le Livre de Vie, tout apparaît exactement tel qu'il a été pensé, l'on voit aussi l'environnement intérieur de l'âme. Tous mes mensonges étaient exposés et chacun pouvait les voir.
Je faisais souvent l'école buissonnière, car maman ne me permettait pas d'aller là où moi je voulais. Par exemple, je lui mentais au sujet d'un travail de recherche que je devais faire à la bibliothèque de l'université et en fait, j'allais voir au même moment un film porno ou boire une bière dans un bar avec des amis. Quand je pense que Maman a vu défiler ma vie et que rien ne lui a échappé !
Le Livre de la Vie est vraiment très beau. Ma mère avait l'habitude de glisser dans mon panier, des bananes pour mon déjeuner, de la pâte de guava ainsi que du lait car, dans mon enfance, nous étions très pauvres. Il m'arrivait de manger les bananes et de jeter les peaux par terre sans me soucier que l'on pouvait glisser dessus et se blesser. Le Seigneur me montra comment une personne glissa sur l'une de mes peaux de bananes ; j'aurais pu la tuer par mon manque de compassion.
La seule fois de ma vie que je fis une vraie confession avec regret et repentance, fut lorsque une femme me rendit 4500 pesos de trop dans une épicerie de Bogota. Mon père nous avait appris l'honnêteté. En allant au travail, tandis que je conduisais, je me rendis compte de l' erreur. ‘Cette idiote m'a donné 4500 pesos de trop et maintenant je dois retourner à son magasin', me dis-je. Il y avait un embouteillage énorme et je décidai de ne pas faire demi-tour. Mais la blessure demeura en moi et j'allai me confesser le dimanche suivant en m'accusant d'avoir volé ces 4500 pesos faute de les avoir restitués. Je n'ai pas prêté attention aux paroles du confesseur. Mais savez-vous ce que le Seigneur me dit ? ‘Tu n'as pas compensé ce manque de charité. Pour toi, ce n'était que de l'argent de poche, mais pour cette femme qui ne gagnait que le minimum, cette somme représentait l'équivalent de trois jours de nourriture'. Le Seigneur me montra combien elle en souffrit, se privant durant plusieurs jours ainsi que ses deux petits qui eurent faim.
Ensuite le Seigneur me posa la question suivante : 'Quels trésors spirituels apportes-tu ‘? Des trésors spirituels ? Mes mains sont vides ! ‘A quoi cela te sert-il, ajouta-t-il, de posséder deux appartements, des maisons et des bureaux si tu ne peux même pas m'en apporter ne serait-ce qu'un peu de poussière ? Et tu croyais que tu avais réussi ? Qu'as-tu donc fait des talents que je t'ai donnés ? Tu avais une mission : cette mission, c'était de défendre le Royaume de l'Amour, le Royaume de Dieu'. Oui, j'avais oublié que j'avais une âme ; aussi comment pouvais-je me souvenir que j'avais des talents ; tout ce bien que je n'ai pas su faire, a blessé le Seigneur.
Le Seigneur me parla encore du manque d'amour et de compassion. Il me parla également de ma mort spirituelle (*). Sur terre, j'étais vivante, mais en réalité j'étais morte. Si vous pouviez voir ce qu'est la mort spirituelle ! C'est comme une âme haineuse, une âme terriblement amère et dégoûtée de tout, remplie de péchés et qui blesse tout le monde. Je voyais mon âme qui, extérieurement, était bien habillée et sentait bon ; mais intérieurement c'était une vraie puanteur et mon âme habitait les profondeurs de l'abîme. Ce n'est pas étonnant si j'étais aigrie et dépressive. Et le Seigneur me dit : ‘Ta mort spirituelle a commencé lorsque tu as cessé d'être sensible à ton prochain. Je t'avertissais en te montrant leur détresse. Lorsque tu voyais des reportages, des meurtres, des enlèvements, la situation des réfugiés, tu disais : ‘Pauvres gens, comme c'est triste'. Mais en réalité, tu n'avais pas mal pour eux, tu ne ressentais rien dans ton coeur. Le péché a changé ton coeur en pierre'.
Vous ne pouvez imaginer l'immensité de mon chagrin lorsque mon Livre de Vie se referma. J'avais de la peine pour Dieu, mon Père, de m'être comportée de la sorte car, en dépit de tous mes péchés, de ma saleté, de toutes mes indifférences et de mes sentiments horribles, le Seigneur a cherché à m'atteindre jusqu'au bout. Il m'a envoyé des personnes qui ont eu une bonne influence sur moi. Il m'a protégée jusqu'à la fin. Dieu mendie notre conversion !
Bien entendu, je ne pouvais pas le blâmer de me condamner. De mon propre gré, j'ai choisi mon père, Satan, au lieu de Dieu. Lorsque le Livre de la Vie se referma, je remarquai que je me dirigeai vers un puits au fond duquel il y avait une trappe. Tandis que je descendais là-dedans, je commençais à appeler tous les Saints du Ciel pour me sauver. Vous n'avez pas idée de tous les noms de Saints qui me revinrent à l'esprit, moi qui étais une mauvaise catholique ! J'appelais St Isidore ou St François d'Assise et lorsque ma liste s'épuisa, le silence s'installa. J'éprouvais alors un grand vide et une peine profonde.
Je pensais que tout le monde sur terre, croyait que j'étais morte en odeur de sainteté, peut-être s'attendaient-ils même à demander mon intercession ! Et regardez où j'atterrissais ! Je levais les yeux et mon regard croisa celui de ma mère. Avec une intense douleur, je criais vers elle :'Maman, comme j'ai honte ! J'ai été condamnée, Maman. Là où je vais, je ne te reverrai plus jamais !'. A ce moment, une grâce magnifique lui fut accordée. Elle se tenait sans bouger mais ses doigts se mirent à pointer vers le haut. Deux écailles se détachèrent douloureusement de mes yeux : l'aveuglement spirituel. Je revis alors en un instant ma vie passée, lorsqu'un de mes patients me dit une fois : ‘Docteur, vous êtes très matérialiste, et un jour vous aurez besoin de ceci : en cas de danger imminent, demandez à Jésus-Christ de vous couvrir de son sang, parce que jamais Il ne vous abandonnera. Il a payé le prix du Sang pour vous'.
Avec une honte immense, je me mis à sangloter : ‘Seigneur Jésus, ayez pitié de moi ! Pardonnez-moi, donnez-moi une seconde chance !'.
Et le plus beau moment de ma vie se présenta alors à moi, il n'y a pas de mots pour le décrire. Jésus vint et me tira du puits. Il me souleva et toutes ces horribles créatures s'aplatirent au sol. Quand il me déposa, il me dit avec tout son amour : ‘Tu vas retourner sur terre, je te donne une seconde chance'. Mais il précisa que ce n'était pas à cause des prières de ma famille. ‘Il est juste de leur part d'implorer pour toi. C'est grâce à l'intercession de tous ceux qui te sont étrangers et qui ont pleuré, prié et élevé leur coeur avec un profond amour pour toi'.
Et je vis beaucoup de petites lumières s'allumer, telles des petites flammes d'amour. Je vis des personnes qui priaient pour moi. Mais il y avait une flamme beaucoup plus grande, c'était celle qui me donnait le plus de lumière et de laquelle jaillisait le plus d'amour. J'essayais de distinguer qui était cette personne. Le Seigneur me dit : ‘Celui qui t'aime tant, ne te connaît même pas'. Il m'expliqua que cet homme avait lu une coupure de presse de la veille. C'était un pauvre paysan qui habitait au pied de la Sierra Nevada de Santa Marta (au nord-est de la Colombie). Ce pauvre homme était allé en ville acheter du sucre de canne. Le sucre avait été emballé dans du papier journal et il avait vu ma photo, toute brûlée que j'étais. Lorsque l'homme me vit ainsi, sans même avoir lu l'article en entier, il tomba à genoux et commença à sangloter avec un profond amour. Il dit : ‘Seigneur Dieu, ayez pitié de ma petite soeur. Seigneur, sauvez-là. Si vous la sauvez, je vous promets que j'irai en pèlerinage au Sanctuaire de Buga (qui se trouve dans le Sud-Ouest de la Colombie). Mais je vous en prie, sauvez-la'.
Imaginez ce pauvre homme, il ne se plaignait pas d'avoir faim et il avait une grande capacité d'amour car il s' offrait de traverser toute une région pour quelqu'un qu'il ne connaissait même pas ! Et le Seigneur me dit : ‘ C'est cela aimer son prochain'. Et il ajouta :'Tu vas repartir (sur terre) et tu donneras ton témoignage non pas mille fois, mais mille fois mille fois. Et malheur à ceux qui ne changeront pas après avoir entendu ton témoignage, car ils seront jugés plus sévèrement, comme toi lorsque tu reviendras ici un jour ; de même pour mes oints, les prêtres, car il n'y a pas pire sourd que celui qui refuse d'entendre' !
Ce témoignage, mes frères et soeurs, n'est pas une menace. Le Seigneur n'a pas besoin de nous menacer. C'est une chance qui se présente à vous, et Dieu merci, j'ai vécu ce qu'il m'a fallu vivre ! Lorsque chacun d'entre vous mourra et que son Livre de Vie s'ouvrira devant lui, vous verrez tout cela comme moi je l'ai vu. Et nous nous verrons tous comme nous sommes, la seule différence c'est que nous ressentirons nos pensées en la présence de Dieu ; le plus beau c'est que le Seigneur sera face à chacun de nous, mendiant toujours notre conversion afin que nous devenions une nouvelle créature avec Lui, car, sans Lui, nous ne pouvons rien faire.
Que le Seigneur vous bénisse tous abondamment.
Gloire à Dieu !
Gloire à Notre Seigneur Jésus-Christ !
(*) La mort spirituelle, c‘est la perte de l'état de grâce.

Des milliers de témoignages ici :
http://www.nderf.org/French/nderf_ndes.htm

"C’était impressionnant ! J’avais froid, j’avais peur puis, à mi-chemin entre Glendale et Burbank, j’ai soudain eu l’impression qu’on déverrouillait une armure et que mon vrai corps était libéré. A cette naissance, je me suis sentie au chaud, aimée, en paix, avec une joie pure. Je ne me suis regardée qu’un instant, comme mon mari qui roulait comme un fou vers l’hôpital. Au même moment, j’ai commencé à me démultiplier, j’étais avec ma mère qui roulait vers Glendale vers mon fils, Larry. J’étais avec le médecin roulant vers l’hôpital. Il est intéressant que je sois aussi restée avec lui en permanence tandis qu’il arrivait à St Joe, mais que j’aie aussi fait l’expérience du Paradis et de ce que je vais décrire. J’ai pu dire au docteur tout ce qu’il a fait lors de mon arrivée, jusqu’aux plus petits détails, comme accompagner l’infirmière au sous-sol de l’hôpital afin d’aller chercher le plasma pour moi ; et aussi, dans la paroi de l’ascenseur, l’oxygène qu’il m’a administré en cours de réanimation, tout ce qui a été fait, alors que je me trouvais également au Paradis, où on m’enseignait et où on me faisait visiter.
Simultanément, j’étais à la fois avec le médecin, ma mère et mon mari, j’étais également avec Nanette, ma sœur, à la bourse de Los Angeles, avec Charonne, mon autre sœur, à l’université et avec Raymond, mon frère, au collège. J’avais le don d’ubiquité, je connaissais leurs pensées, ce que chacun faisait, j’étais reliée à chacun d’entre eux. J’étais également avec Larry, mon fils, dont s’occupait Mary. J’étais nettement consciente de chacun d’entre eux.
Au même moment, c’était comme si je me trouvais dans un avion invisible, planant au dessus de la vallée de San Fernando, contemplant toute cette beauté. Simultanément, mon regard plongeait sur la terre depuis l’espace, je voyais à quel point la terre est impressionnante dans le cosmos. J’ai traversé l’univers, comprenant en moi-même qu’il s’agissait d’un endroit que je connaissais. Tout à coup, je me suis retrouvée dans des cieux réels et vivants. Un endroit vivant d’amour pur. Les eaux étaient vivantes, l’herbe vivait, les arbres vivaient, les animaux vivaient, plus vivants que sur terre.
Mon guide était en fait un ange, avec un corps de lumière massive, de forme et de structure semblable à nos corps terrestres, mais fait de lumière massive. Les mots sont vraiment inadéquats pour décrire le Paradis, car il est fantastique. Je SAVAIS que j’étais CHEZ MOI. Je savais que j’étais partie d’ici pour aller sur terre. En ces sept minutes de mort sur terre, j’ai vécu une durée de 7 semaines, voire plus. Qui peut le dire ? Je suis d’abord arrivée dans un paysage absolument serein et magnifique. C’est là que j’ai vu des animaux (y compris des licornes), ils étaient si beaux et heureux, tellement emplis d’AMOUR. L’herbe, les arbres et les fleurs étaient si exquis que mon esprit l’a exprimé, en réaction, une vibration d’amour provenant d’eux a afflué vers moi. L’eau était tellement spectaculaire que je l’ai exprimé en esprit, l’eau était vivante, elle a étincelé avec amour dans ma direction.
Il y avait une mélodie ou de la musique tout autour, ce n’était pas inattendu, peut-être parce que j’aime tant la musique. Plusieurs fois dans ma vie, Dieu m’a permis d’entendre cette musique impressionnante, bien plus belle et mélodieuse que ne pourrait la composer quiconque sur terre. Elle s’est juste mise à jouer tout à coup, emplissant mon âme de joie.
L’ange m’a emmenée dans un endroit semblable à un village côtier, je l’ai survolé sans aile ni avion, c’était très coloré, vivant et tellement magnifique. Ensuite il m’a emmenée (j’avais conscience que cet ange était un homme) vers un endroit où se trouvait un ordinateur.
En 1958, vous pouvez imaginer à quel point il était difficile, à mon retour, de décrire ce pour quoi je possède maintenant le vocabulaire. Je vais donc vous exposer à la fois ce que j’ai vu et la façon dont j’ai tenté de l’expliquer. Il m’a montré l’ordinateur de Dieu ! Vous comprenez ! Le Paradis possède un ordinateur que l’on n’égalera jamais sur terre. L’ange et moi discutions de mon choix de revenir sur terre en 1936 par rapport à l’autre choix dont j’avais débattu, ou celui de la période de la guerre de sécession. Il est alors allé vers une paroi (la pièce était blanche et ordonnée) et il a pris une petite boîte (je sais maintenant qu’il s’agit d’un étui à CD). A l’époque, je ne savais pas comment décrire cette petite boîte, évidemment, c’était au temps de la guerre de sécession. Il a pris dans cet étui un CD plus petit qu’une pièce de 50 cents (je l’ai décrit comme un disque métallique sans trou au milieu) et il l’a glissé dans l’ordinateur à l’intérieur de la table (il ne s’agissait pas du tout d’une machine de bureau).
Soudain face à moi, la paroi toute entière s’est tout simplement ouverte (je dirais qu’elle faisait au moins une quinzaine de mètres), ce fut comme si mon regard plongeait sur terre à l’époque de la guerre de sécession. J’y étais en tant qu’être humain (une femme) un massacre avait lieu. Je me suis dit : « Oh, je ne supporte pas du tout les tueries. ». C’est la raison pour laquelle je n’ai pas voulu aller sur terre à cette époque là. Immédiatement après l’avoir pensé, je me suis retrouvée au côté de l’ange, hors de tout cela, le mur s’est refermé et le disque métallique a réapparu, l’ange l’a remis dans l’étui, puis sur une étagère.
Ensuite, nous avons traversé plusieurs villes, j’en ai vue une baroque, une autre semblant faite de vitres vertes, puis une autre semblable à nombre de nos grands palais ou immeubles luxueux. Les rues étaient dorées en fait, il y avait une fontaine impressionnante devant un immense bâtiment, celui-ci étincelait d’une lumière bleue-verte rayonnant l’amour. C’est une chose qu’on n’oublie jamais. Il m’a emmenée dans cette très importante structure, plus riche et magnifique que tout ce que nous pourrions créer sur terre. Je me suis rendu compte que toutes les peintures, tous les tapis, les tapisseries, les sculptures, tout ce que nous créons sur terre et qui est beau, germe au Paradis. Nous avons vu tout cela avant de venir sur terre. Nous tentons de récupérer un peu de Paradis tandis que nous sommes sur terre. Nous désirons profondément le Paradis sur terre. Le Paradis nous manque au fond de nos âmes.
J’ai instantanément su que nous existions avant de venir ici sur terre, j’ai compris pourquoi nous y venons. Nous ne venons qu’une seule fois, nous ne nous réincarnons pas. Nous pouvons toutefois nous souvenir d’une phase d’examen, avant la décision finale concernant l’époque de notre vie. Avant de venir, nous pouvons effectivement considérer le rôle que nous allons endosser, nous connaissons l’essentiel de son déroulement. Nous pouvons même décider de venir à la même période que d’autres personnes que nous avons bien connues au Paradis, afin de tenter de les rencontrer tandis que nous sommes ici. Nous choisissons vraiment nos familles, notre ethnie, notre couleur et notre foi. Cela fait partie de l’examen. Il n’existe ni ethnie, ni couleur, ni croyance au Paradis, seulement ici pour l’examen. Je vais expliquer la raison de cet examen, pourquoi certaines personnes sont invalides, pourquoi le bien existe, ainsi que le mal. On m’a éclairée tandis que je me trouvais là-bas. Il y a également eu quelque chose du genre : « Attends, attends ! il n’est point temps de révéler cette information. ». Il existe aussi une logique à tout cela.
J’ai compris que la mort est vraiment une naissance transitionnelle. De même qu’un bébé naît du ventre de sa mère, il est effectivement mort à sa vie précédente dans le sein de sa mère, passant de la vie aquatique à la vie aérienne. Lorsque nous mourons à la terre, nous renaissons, mais cette fois dans la vie d’où nous étions initialement venus. C’est un cycle complet, mais il doit être effectué afin de passer l’examen.
Ce palais, où l’ange m’a emmenée, était spectaculaire et très, très élevé. Je dirais que les halls faisaient au moins 3 étages de hauteur. Il était très décoré et magnifique, des couloirs en marbre avec des peintures exquises, des colonnes en or aux ornements absolument magnifiques. Il y avait une sorte d’inscription sur les portes, celles-ci mesuraient au moins 8 mètres, elles étaient automatisées. Les écritures ressemblaient à des symboles antiques, qui m’étaient cependant très familiers. Il semble que je les comprenais. Soudain, nous sommes arrivés à deux portes magnifiques qui se sont ouvertes toutes seules, une présence impressionnante emplissait cette salle du trône au sol de marbre. Il s’agissait bien d’une salle du trône et j’étais intensément consciente qu’on ne me permettait de voir que le reflet de la lumière de Dieu. Pas la pleine puissance de Son prodige sidérant.
J’étais tellement emplie d’amour, je voulais l’étreindre joyeusement. Sa voix est arrivée dans mon esprit, Il m’a ordonné de tendre les bras afin que je voie que j’étais constituée de lumière massive. Je l’ai fait. Ensuite, il a empli mon esprit avec le savoir selon lequel nous sommes tous constitués de lumière massive, hommes et femmes, chacun avec notre identité et notre dessein. Tous créés avant notre arrivée sur terre, chacun étant homme ou femme avant cette arrivée. Lui contient les deux facettes, voilà la vérité. En fait, ce n’est pas l’aspect sexuel, mais la force et la douceur de chacune de Ses facettes qui ont déterminé comment nous allions être créés. Un équilibre de Son être.
Il m’a dit en mon esprit que j’allais comprendre qui nous sommes et la raison pour laquelle nous sommes sur terre. Il m’a dit aussi qu’Il m’a utilisée comme Son instrument afin de ramener ces fils vers Lui, que je l’avais accepté et que je n’étais pas du tout punie. Voilà Ses paroles exactes : « Ils sont des trésors tellement rares que je ne peux m’en séparer plus longtemps. J’ai amené ces fils par toi comme Mon avant-garde. Ils n’ont pas besoin d’autre examen. » (J’ai donné 8 fils à Notre Père, à la naissance ou juste après, mais je n’ai jamais cessé de croire qu’Il allait m’envoyer des enfants, afin que je les aime et que je les garde sur terre. Il m’a donné 5 enfants à aimer ; 4 maintenant, après le meurtre de mon fils aîné en 1980 à l’âge de 24 ans). Vis à vis de la mort, je possède une sérénité que la plupart des humains n’ont pas, je sais en effet ce que le Christ voulait dire par les mots : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ». Cela n’a rien à voir avec la signification que la religion en a donné. Cela signifie qu’il s’agit de quelque chose que nous devons tous faire.
Notre père a également dit que je devais revenir sur terre terminer mon examen, car il n’était pas fini et il me restait beaucoup à faire. Il a affirmé qu’Il m’aime et qu’il allait être avec moi tous les jours de ma vie (même lorsque je chute ou que je ne Le suis pas, Il ne déserte jamais mon côté).
J’ai compris pourquoi le bien et le mal existent sur terre. Il s’agit vraiment d’une lutte pour nos âmes individuelles. C’est la raison pour laquelle nous avons tous un ange gardien ou bon ange, nous incitant à faire le bien, et un tourmenteur nous tentant pour faire le mal. Il y a beaucoup en jeu ici et vraiment, Notre Créateur ne souhaite perdre aucune des âmes qu’Il a créées car nous sommes tous créés par Lui et Son amour. Cela L’attriste déjà grandement de perdre 1/3 de ses anges qui ont suivi Sa première création, Lucifer. Il est enchanté par l’autre 1/3 qui a suivi Michel et L’a défendu en les chassant hors du Paradis. Notez bien : chassés mais pas détruits et pour une bonne raison. Vous êtes vous déjà demandé pourquoi on qualifie les nouveaux-nés de « petits anges », ou pourquoi nous souhaitons le « paradis sur terre » ? Ou pourquoi nous regardons vers le ciel et avons envie de voler ? Ou pourquoi nous sommes fascinés par l’espace ? Vous êtes-vous déjà demandé ce que l’autre 1/3 a fait pendant la lutte entre les bons anges et les mauvais au Paradis ? Vous êtes-vous déjà demandé de quelle manière précise cette bataille a été gagnée. Cette lutte était celle des esprits… L’AMOUR contre la HAINE. L’amour a gagné parce qu’il est lié à Dieu. IL est l’AMOUR, la VIE et la LUMIERE. Une trilogie.
La vie est également une trilogie, elle existe sous les trois formes que nous identifions théologiquement à Dieu, en tant « qu’Eau, Air et Lumière » ou « Eaux Vivantes, Souffle de Dieu, Lumière du Monde », ou bien encore, nous pouvons vouloir énoncer le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Tout à fait comme si le soleil était le Père, la lumière du soleil étant le Fils et sa chaleur étant l’Esprit-Saint.
Quoi qu’il en soit, je ne voulais vraiment pas revenir, mais encore une fois, sachant que je suis un ange qui pas fait son choix au Paradis pendant la lutte, ne méritant ni d’être chassé, ni de simplement rester, je suis revenue afin de poursuivre l’examen. Cela m’a également fait comprendre pourquoi, ayant été percutée par une voiture sur un passage protégé en février 55, projetée à 41 mètres à travers les voies juste sur un tramway, j’avais pu m’en tirer sans une fracture (rapport de la police LAPD). A l’évidence, j’ai dû subconsciemment me souvenir à ce moment là que je pouvais voler (sans ailes). Ma vie a été littéralement remplie de « miracles ». Des miracles médicaux répertoriés et commentés par les médecins de la façon suivante : « Seuls vous et Dieu pouviez me faire ça ! ».
A l’instant où Notre Père m’a renvoyée, ce fut rapide…à la vitesse de la lumière. J’ai traversé l’univers tellement vite, je suis redescendue sur terre, dans mon corps (rappelez-vous toutefois qu’au moment précis où je me trouvais au Paradis, je savais tout de ce que faisait chaque personne proche ou concernée par ma mort.). J’ai vu mon corps sur la table, la césarienne avait été pratiquée et Michael avait été extrait, il se trouvait dans les mains du médecin. J’ai été projetée à l’intérieur du corps en passant par la tête, tandis que je regardais Michael sortir par sa propre tête, puis j’ai perdu connaissance. J’étais dans un état grave et je n’ai repris conscience que le lendemain, quand le médecin est venu dans l’intention de m’annoncer que mon fils était mort, au lieu de cela, je lui ai tout raconté, y compris le moment de la naissance de Michael retournant Chez Nous.
Imaginez mes tentatives pour expliquer cela aux médecins en 1958 ! Mon prêtre a mieux compris ce dont je parlais, par la suite j’ai simplement cessé d’en parler et j’ai poursuivi ma vie. En fait, j’ai alors possédé les CLES du Royaume des Cieux. C’est une question d’AMOUR. Il faut s’aimer soi-même, de cette manière on aime Dieu. Il est avec chacun de nous. Nous pouvons aimer autrui, y compris nos ennemis. Nous sommes ici pour aimer la vie, pour la vivre, afin qu’en retour nous exprimions à notre Créateur notre joie d’avoir une vie ici, que nous voyions à quel point notre monde est magnifique malgré ce que nous en faisons. C’est un monde très beau que nous devrions tous cesser d’absorber dans nos âmes comme nourriture. J’ai appris également qu’on ne nous demande jamais de souffrir davantage sur cette terre que la capacité d’endurance qui nous a été accordée, si nous recherchons cette grâce en nous-même. Nous avons accepté l’examen. Nous étions également confiant dans notre capacité à le réussir. Oh, une autre chose que j’ai comprise, c’est que les fantômes sont seulement une projection de l’image mentale de la personne qui envoie cette image, non pas l’être physique ; elles peuvent mentalement toucher, laisser un parfum de fleurs, (ou si elle est malfaisante c’est la même chose) toutefois, elles ne peuvent pas faire de mal. On a le DROIT de faire partir le mal et il est obligé de le faire. Un fantôme ce n’est pas du vent mais une projection par la pensée, il en est de même pour les traversées de murs, etc. Je comprends même les OVNI… C’est ce que nous ATTENDONS dans cette époque que nous avons choisie, donc c’est ce que nous voyons et obtenons. Chaque période est différente et comporte des conditions différentes, c’est à nous de constituer l’axe de notre vie avec ce qui est important. Nous avons seulement besoin d’amour, avec lui nous recevons la foi, l’espérance et la confiance pour réussir. "
C,est assez particulier comme message mais je crois qu,elle veut transmetre le message amour a notre créateur pour tout ce qu.il nous donne.L'amour n'est pas matériel!
Moi, tous ces trucs là, ça me fait flipper !!!
Tout ce qui n'est pas matériel ou expliquer, ça me mets mal à l'aise. Alors, je quitte vite vite cette discussion avant de ne pas pouvoir dormir cette nuit !!!
Finou
Masi non finou faut pa sréagir comme cela je comprends que tupuissesavoir peur mais enfin c,est le message qui est important la dedansMoi aussi certaine chos e me fait peur 'Mais je crosi que c'est surtout inconnu qui nous fai t peur .

Ce n'est pas comme les fantomes tu sais Finou ce n'est pas non plus du paranormal je pense, il s'agit plutot de notre vie astrale ou éthérée, l'homme a un corps physique mais spirituel également. Je peux difficilement croire que seul notre cerveau et notre coeur puissent nous permettre de vivre, d'interragir avec les autres espèces ou avec notre environnement. Quid des sentiments, sont-ils programmés dans nos gènes ? je n'y crois pas trop...
Je trouve cela intéressant et rassurant quelque part de se dire que notre vie sur terre n'est qu'une mission qui nous permet de faire grandir notre âme pour sa vie future. Quel intérêts de vivre, se faire des projets, de gagner plein d'argent si c'est pour tout perdre à la fin ? Notre raison d'être est forcément plus complexe, ce qui rejoint la question de savoir ce qui est préférable : réussir dans la vie (pour finir par bouffer les pissenlits par la racines) ou réussir sa vie afin d'atteindre un objectif qui se situe au-delà de notre vie terrestre.
Avec les progrès de la science, l'industrialisation, l'égoïsme et l'égocentrisme croissant, l'homme tend à perdre sa raison d'être première et finalement ne croit plus en sa vie spirituelle, en cette puissance supérieure à lui qui est à l'origine de son existence. Les civilisations moins avancées, avec des valeurs moins matérielles que les nôtres, croient toujours en cette vie spirituelle ce n'est pas pour rien et ça prouve que ce n'est pas juste pour se rassurer quant à la mort.
Je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il doit bien y avoir autre chose que notre vie comme nous la voyons au quotidienne. Mais la mort me fait si peur. Je n'arrive pas à me dire que cela permettrai d'attendre un niveau supérieur, moi, j'ai tout bêtement peur car je ne sais pas ce qui arrivera donc, pour me rassurer, j'essaie d'être le plus terre à terre possible et ne pas penser au reste !
Déjà que j'ai du mal à dormir, si en plus je pense à cela (qui est fort interessant, je ne le n'y pas) je vais angoisser grave !
Finou

Même si j'Ai peur de la mort les EMIs m'interressent beaucoup (sans doute parce que j'ai peur de mourir). Par contre tes témoignages sont très différents de ceux que j'ai lu. Je n'avais jamais lu de démultiplication de l'âme.
Pour ce qui est de ce qui semble être l'enfer dans le 1er témoignage, il est très rare que les EMI soient négatives de cette façon. Celles dont j'ai lu le récit parlaient quasiment toutes de lumière, de chaleur, de présence. Toutes avaient l'air heureuses, et retournaient sur terre pour une mission précise, ou plus floue...
Je vous conseille de lire le livre "La vie après la vie" de Raymond Moody (je crois qu'il s'appelle raymond...je vais dans la chambre vérifier je reviens. oui c'Est ça), ainsi que "Enquête sur l'Existence des anges gardiens" de Pierre Jovanivic qui analyse lui aussi les EMI dasn l'optique d'y croiser des anges gardiens certes, mais des témoignages restent des témoignages.
Le Livre de Moody (j'ai l'air savante mais je ne l'Ai pas encore lu...) est le pilier des recherches sur les EMI (d'après jovanovic, que j'ai lu , lui!).
Oui Finou je t ecomprends car moi aussij'ai ce probleme mais vous aller rire ca rj,étais infirmiere e tj,avais peur des mourants maintenant j,ai moins peur mais cela m'angoisse aussi parfois moi c,est la peur de souffrir ca r mourrir je crois que le passage ce fait tres bien un état a l,autre.Moij'ai déja été proche de mourrir et tout étai t beau la haut , calme, serein.je susi revenue pour mon fils qui venai tde naitre et qui avai tbesoin demoi car j,ai vu une partie de sa vie e t je me susi apppercu qu'il avait besoin de moi ,son pere étai t incapable de s'occuper de lui .