Paris est une bien grande ville et dimanche, notre seul jour de repos hebdomadaire, va nous permettre une évasion à la campagne. Les guinguettes sont idéales.
Nous en profiterons pour déjeuner à la campagne toute proche, boire un peu de vin, faire un tour sur les manèges, en bref s'aérer les poumons et aussi l'esprit de cette grande ville polluée où l’on s’entasse dans des appartements trop petits.
Nous avons le choix, car les guinguettes fleurissent partout. Elles se développent le long des transports en commun qui vont de plus en plus loin : train, bateau le long de la Seine...
On nous y propose de la friture de poissons, de la matelote d'anguilles (et plus tard des moules-frites...). On y joue aux balançoires, aux jeux de foire, on y danse des valses, des polkas, le quadrille, enfin le musette au son de l'accordéon.
Ce sont des souvenirs de notre jeunesse ,nous étions un groupe d’amis quand nous pouvions ,on se donnait rendez-vous et nous nous évadions au Plessis Robinson...
Quelle belle journée nous passions au son de l’accordéon, et devant un plat de moules et frites, nous étions heureux etinsouciants, nous rentrions le soir fatigués avec les flon-flons et la musique dans la tête.