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Marre de la Pluie

Deuil d'un animal

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Lepmel - 44 ans - Canada - créé le 28/10/2008 à 01h11
Lepmel
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Bonjour!

Je vous pose la question suivante: pensez-vous que la société juge ou comprend mal le fait qu'une personne peut se sentir peinée suite à la mort de son animal de compagnie?

De mon côté, j'ai remarqué que les gens qui n'ont pas vécu l'expérience d'avoir un animal semblent avoir plus de difficulté à comprendre comparativement aux personnes qui en ont à la maison. Je crois qu'il faut choisir les personnes à qui l'on souhaite en parler!

Qu'en pensez-vous?

Membre inconnu - posté le 28/10/2008 à 01h24
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g perdu un animal de compagnie ce fut trés dure autant pour moi que pour ma famille et pourtant il été malade il faisait partie de la famille g déjà peur pour mon deuxième chien car lui aussi cela risque d'etre trés dure moi je comprend pas les personnes qui ne ressentent rien quand un animal de compagnie s'en va de toute façon je suis trés sensible un rien me fé fait pleuré

Terence - 48 ans - France métropolitaine - posté le 28/10/2008 à 06h29
Terence
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Mon enfance s'est déroulée dans un petit hameau, et je montais à cheval déjà tout petit...

Mon père avait deux chiens, deux magnifiques bergers allemands, Argus et Xénia...

L'un de mes plus doux souvenirs - dès mes 3-4 ans la nuit je me levais en cachette pour aller dormir dans le chenil, entre les pattes de Xénia, qui me lêchait jusqu'à ce que je dorme.

Mon père est militaire de carrière, un type très dur au visage d'ange - et réellement un saint homme. De toute ma vie je ne l'ai vu pleurer qu'une fois : il revenait de chez le véto, et il avait fallu piquer Xénia. Il a pleuré pendant trois jours.

Je peut être extrèmement violent dans un combat de rue - mais je suis incapable de faire du mal à un animal.

Par ex. une nuit où je dormais à la belle étoile en plein désert de Tamanrasset, je sens contre moi une bestiole. J'ouvre les yeux. Un scorpion noir ! Un énorme, environ 15cm de long, le genre à vous faire crever si on n'a pas un hosto à proximité. Bonjour l'angoisse en plein désert.

A peine je l'avais vu, il était mort. Je l'avais planté avec ma lame. J'étais sauf, mais j'avais tué. Au bout de la queue du scorpion perlaient des gouttes blanches épaisses. Son venin. Alors j'ai longuement parlé à l'animal, et lui ai demandé pardon...

...

Je l'ai toujours près de moi, ce scorpion. Je l'avais rapporté dans un bocal que j'avais rempli de vodka polonaise. Dans le désert j'avais pris que ça, comme alcool. Et encore, parce que c'était le cadeau d'une amie de Lublin, petite ville proche de Varsovie. Alors que je montais sur ma moto, elle m'avait crié de sa fenêtre : "Attends !" Elle était descendue, m'avais tendu la bouteille : "Prends ça avec toi, mon chéri, un jour j'en suis sûre t'en auras besoin." Elle ne croyait pas si bien dire.

C'est tout moi, ça - tant d'amour à donner. Pour un animal j'ai sacrifié une bouteille de la meilleure des vodkas polonaises !

Terence

« Les seuls êtres réels sont ceux qui n'ont jamais existé. » (Oscar Wilde)

Membre inconnu - posté le 28/10/2008 à 10h09
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bonjour

j'ai moi meme perdu mon boxer en 1996, il a passé 14 ans de sa vie avec nous et sa mort a été

une tragedie, plusieurs mois apres j'entendais encore le bruit de ses pattes sur le plancher.

Mon père a pleuré car il n'a pas pu lui dire au revoir et nous avons mis 4 ans avant de reprendre

un nouveau chien.

Alors la perte d'un animal est tres dure a supporté oui.

voila a bientot

harfang

Membre inconnu - posté le 28/10/2008 à 11h08
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Bonjour,

Je suis tout à fait d'accord, il faut faire une "sélection" car beaucoup de personnes qui ne sont pas sensibles aux animaux trouvent que nous sommes vraiment "gaga et limite bêtes" de chérir nos petits protégés. Il n'y a qu'à voir le nombre de maltraitance et d'abandons annuels pour se rendre compte que ceux-ci sont souvent considérés comme des objets encombrants qui sont distrayants au début mais dont on se lasse, alors finalement ils sont abandonnés à leur triste sort. Lorsque j'ai perdu mon berger en 2000 j'ai vraiment vécu mon deuil pendant des mois, j'ai repris une petite chienne tout de suite, pas en remplacement, mais parce que pour moi la présence animale m'est indispensable. Et aujourd'hui je pense à lui tous les jours, il est encore avec moi...

Bonne journée à tous.

Françoise

Clio - 58 ans - Belgique - posté le 28/10/2008 à 11h24
Clio
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Citation : Mon enfance s'est déroulée dans un petit hameau, et je montais à cheval déjà tout petit...

Mon père avait deux chiens, deux magnifiques bergers allemands, Argus et Xénia...

L'un de mes plus doux souvenirs - dès mes 3-4 ans la nuit je me levais en cachette pour aller dormir dans le chenil, entre les pattes de Xénia, qui me lêchait jusqu'à ce que je dorme.

Mon père est militaire de carrière, un type très dur au visage d'ange - et réellement un saint homme. De toute ma vie je ne l'ai vu pleurer qu'une fois : il revenait de chez le véto, et il avait fallu piquer Xénia. Il a pleuré pendant trois jours.

Je peut être extrèmement violent dans un combat de rue - mais je suis incapable de faire du mal à un animal.

Par ex. une nuit où je dormais à la belle étoile en plein désert de Tamanrasset, je sens contre moi une bestiole. J'ouvre les yeux. Un scorpion noir ! Un énorme, environ 15cm de long, le genre à vous faire crever si on n'a pas un hosto à proximité. Bonjour l'angoisse en plein désert.

A peine je l'avais vu, il était mort. Je l'avais planté avec ma lame. J'étais sauf, mais j'avais tué. Au bout de la queue du scorpion perlaient des gouttes blanches épaisses. Son venin. Alors j'ai longuement parlé à l'animal, et lui ai demandé pardon...

...

Je l'ai toujours près de moi, ce scorpion. Je l'avais rapporté dans un bocal que j'avais rempli de vodka polonaise. Dans le désert j'avais pris que ça, comme alcool. Et encore, parce que c'était le cadeau d'une amie de Lublin, petite ville proche de Varsovie. Alors que je montais sur ma moto, elle m'avait crié de sa fenêtre : "Attends !" Elle était descendue, m'avais tendu la bouteille : "Prends ça avec toi, mon chéri, un jour j'en suis sûre t'en auras besoin." Elle ne croyait pas si bien dire.

C'est tout moi, ça - tant d'amour à donner. Pour un animal j'ai sacrifié une bouteille de la meilleure des vodkas polonaises !

Terence

Si j'étais toi, j'irais montrer la dépouille du scorpion à l'institut de zoologie le plus proche, car les scorpions dépassent quand même rarement les 10 cm de long ....

Clio - 58 ans - Belgique - posté le 28/10/2008 à 11h31
Clio
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Ceci dit, je trouve tout à fait normal de pleurer un animal qui partage notre vie pendant plusieurs années, qui a été fidèle toute sa vie et qui nous a toujours donné de l'amour. Il faut être sans coeur et complètement insensible pour ne pas pleurer un animal de compagnie. Personnellement, j'ai pleuré chaque animal que j'ai perdu, c'était essentiellement des chats ... et bien que beaucoup pensent que les chats sont indifférents, ils donnent aussi beaucoup d'amour et de tendresse à leurs maîtres.

Ma petite chatte ne me quitte jamais quand j'ai une crise de migraine, et notre nouveau chaton, Valentin (né en février et déjà bien grand) est un amour de douceur et de tendresse. Souvent, il suffit de l'appeler et de lui parler pour qu'il commence déjà à ronronner...

Les animaux nous aiment comme nous sommes et si nous les traitons bien, avec affection, ils nous la rendent bien souvent au centuple, alors il ne me viendrait jamais à l'idée de me moquer de quelqu'un qui pleure son animal de compagnie, même si c'est un cochon d'Inde !

Mais je suis assez d'accord, mieux vaut faire part de notre amour des bêtes aux personnes qui peuvent comprendre l'amour qu'on leur porte. De toute façon, les personnes qui sont incapables de comprendre notre affection pour nos animaux, ne doivent quand même pas être des parangons de sensibilité ... Donc, pour moi, ce sont des personnes que j'aime autant éviter .

Sue - 50 ans - Portugal - posté le 28/10/2008 à 13h29
Sue
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Ola

Je viens juste de perdre mon collie qui nous a fait compagnie pendant 10 ans.

Alex, etait au debut, le plus bête des chiens...

Aujourd'hui je l'entend et je le voie partout ou je passe...

Nous l'avons substitué il y a a peine une semaine, mais il n'y a rien a faire...

Alex nous manque énormément.

Gros Bisous

Susana

Membre inconnu - posté le 28/10/2008 à 13h50
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Ah les bergers écossais j'en ai un chez ma mère et avant de l'avoir nous en avions deux autres. De braves bêtes mais très craintives

Sinon Terence j'ai retrouvé ton pote le scorpion :)

http://www.istockphoto.com/file_closeup/animals/insects/1665740-scorpion-box.php?id=1665740

Membre inconnu - posté le 28/10/2008 à 14h01
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Un peu comme terrence, je n'ai vu pleuré mon père que deux fois. La première quand ma mère a eu son accident la seconde quand il a euthanasié son chien. Gatsby était une crème de chien. Il adorait dormir avec mon chat entre les pattes et n'aboyait jamais. Il avait hélas un défaut. c'est qu'il s'enfuyait pour aller voir toutes les chiennes du quartier. Il était trop vieux pour le castrer et les comprimés ne le calmaient pas du tout. les voisins ont fini par déposer plainte à la gendarmerie et mes parents ont reçu une injonction pour le faire piquer. Mon père a tenu à rester près de lui jusqu'au bout. Maintenant il ne veut plus de chien. Il a deux chats que j'ai récupéré dans la rue.

Quand mon chat est mort d'une embolie pulmonaire j'ai eu la bétise d'en reprendre un tout de suite noir comme le premier. J'ai mit beaucoup de temps avant de faire mon deuil. Maintenant mon KOBY a une grande place dans ma vie mais il a fallut qu'il s'accroche car ce n'était pas Albi.