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Marre de la Pluie

Qui a peur des opérations, quelles qu'elles soient ?

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Membre inconnu - créé le 01/11/2008 à 09h57
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je penses que tout le monde a peur des operations pour moi c une vrai maladie mais bon j'y vais tjrs confianTe sur la billard mais bien avant de me mettre sur le billard je donne les dernières recommandation a mon mari au cas il arriverait quelque chose et vous faites vous la m^me chose ?

Terence - 48 ans - France métropolitaine - posté le 01/11/2008 à 12h13
Terence
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Bonjour Mamie57,

En ce jour des Morts - la Toussaint -, ça fait bizarre de parler de ce sujet un peu tabou qu'est la maladie. Mais je ne suis pas superstitieux (lol).

Même le seul mot "hôpital" terrorise certaines personnes. Tiens ! ça me fait penser que dans le fil "Avez-vous une phobie ? De quoi avez-vous peur ?", je n'ai pas pensé à la phobie des hôpitaux...

Bon, tu sais, Mamie57, je n'ai pas de "vraie" expérience sur une opération chirurgicale. Cependant j'en ai subi une : j'ai été opéré de l'appendice - ce qui évidemment est très banal.

Pour te répondre plus précisément, depuis mon enfance j'ai tjrs eu peur de ce qu'il pourrait se passer pendant mon sommeil... C'est pourquoi je dors très peu (maximum trois heures par nuit). Alors il y a une chose dont j'ai hyper peur, c'est de l'anesthésie générale !

Je n'ai pas peur de l'opération elle-même, encore que... si ça m'arrivait, j'aimerais bien voir d'abord la tête du chirurgien et parler un peu avec lui, de façon à savoir entre les mains de qui je mets ma vie. Mais si j'ai un bon feeling, je ferais confiance, et je saurais qu'il ne m'arrivera rien.

L'anesthésie, en revanche !!! Là, ça me fout une trouille bleue.

Lorsque j'ai subi mon appendicectomie, qui pourtant est une opération bénigne je sais bien, j'ai vraiment cru, juste avant qu'on m'emmène au bloc opératoire, que je ne me réveillerais jamais.

Déjà, ça faisait plusieurs mois - j'étais adulte et indépendant de mes parents - que je reculais l'opération, et il a fallu que je fasse une péritonite et que le SAMU m'emporte sur une civière, pour que j'accepte l'opération, je souffrais la torture, et m'étais évanoui plusieurs fois. Je n'avais plus le choix !

J'ai donc peur non pas d'une opération, mais de l'anesthésie générale.

Bisous, Mamie57 - et je crois qu'il faut, à beaucoup d'entre nous, apprendre un mot (je me parle aussi à moi-même en disant ça...), c'est le mot "confiance". Tu dis l'avoir, cette confiance - je crois que c'est l'essentiel.

Je te souhaite amour, foi, et harmonie.

Terence

« Les seuls êtres réels sont ceux qui n'ont jamais existé. » (Oscar Wilde)

Membre inconnu - posté le 01/11/2008 à 17h16
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Personnellement je pense que tout le monde a peur des interventions et je crois, comme vous le disez, que c'est l'anesthésie qui fait le plus peur. C'est le mot qui revient le plus. L'intervention en elle-même est souvent occultée par la peur de ne pas se réveiller.

Xenonphile - 63 ans - Maroc - posté le 01/11/2008 à 19h41
Xenonphile
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L'an dernier, il m'a fallu faire une "petite opération!!"; enlever la vésicule biliaire. j'avais très peur, non de l'opération en elle-même, mais de l'anesthésie. C'est vrai, on a peur de ne plus se réveiller.

XENON

XENON

PatLeMans - 45 ans - France métropolitaine - posté le 06/11/2008 à 02h54
PatLeMans
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Personnelement, j'ai eu plusieurs operations :

A 14 ans, operation du dos pour une scoliose, duree a peu pres 10 heures au bloc, j'ai une cicatrice tout le long du dos, j'avais du meteriel allant de D3 a L1, donc de la 3eme vertebres dorsale a la 1er vertebre lombaire.

A 16 ans, la meme operation, mais pour m'enlever le materiel.

A 26 ans, operation des dents, puis a 29 ans et enfin y a 15 jours a 30 ans

J'ai pas peur des operations, ni de l'anesthesie en elle meme, car une fois endormi, nous sommes insconcient, donc si jamais on ne se reveille pas, on ne s'en rendra pas compte.

La seule peur que j'ai, c'est des piqures, la pose de perfusion, en general je demande d'etre endormi au masque, mais des fois, il refuse et m'endorme avec la piqure, et la, j'aime pas trop.

J'aime pas non plus la phase de reveil lorsqu'il retire le tuyau de notre gorge, ou des fois, dans le nez. A choisir, celu idu nez est plus douloureux a retirer, meme si lorsqu'ils le font, nous sommes encore plus ou moins endormi.

Voila pour moi, mais je ne me suis pas encore dit "je vais ptet pas me reveille". Cela depend peut etre aussi de nos ages ?? ou de notre confiance vis a vis du monde hospitalier.

Terence - 48 ans - France métropolitaine - posté le 06/11/2008 à 05h06
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Bonjour, PatLeMans,

A te lire, PatLeMans, on se rend bien compte à quel point notre appréhension de la chose chirurgicale est différente à la fois par des obsessions personnelles (le trou noir de l'anesthésie, par ex.), par l'expérience personnelle, et par notre attitude vis-à-vis du personnel hospitalier.

Certains vont se faire un monde d'une broutille, d'autres vont être parfaitement sereins face à de terribles épreuves.

Est-ce que tout ça est lié au départ à l'éducation ? Je ne sais pas. Toujours est-il que je n'ai jamais eu peur d'une perfusion - qd j'ai été opéré de l'appendice, il y avait eu péritonite, et j'avais gardé une perfusion pendant cinq jours.

C'est peu, mais la perfusion s'est arrachée trois fois. Il a donc fallu que les infirmières refassent plusieurs fois la perfusion. J'ai les veines très fines, ce qui augmente la difficulté pour enfoncer la perf.

Ainsi, une fois, il est arrivé que l'une des infirmières ne parvienne plus à m'enfoncer correctement l'aiguille de la perf. Elle a essayé à plusieurs endroits du poignet, en vain. Alors elle est monté plus haut dans l'avant-bras... et n'est arrivée qu'à provoquer un énorme oedème !

Cela dit, je n'ai peur ni d'une perf laborieuse, ni a fortiori des piqûres.

En revanche, l'anesthésie... L'imagination se met en marche, on doit accepter le trou noir, et de s'en remettre aux mains d'un inconnu. Dur.

Mais cette petite opération que j'ai subie il y a une quinzaine d'années m'a apporté une chose : apprendre, justement, à faire confiance. Et découvrir ensuite autour de soi, dans l'étrange milieu d'un chambre d'hôpital, tant de personnes aux petits soins, attentifs, ça vous réconcilie avec la gent humaine.

J'ai alors ressenti en moi, au plus profond de moi, une complicité immense avec mes frères humains, une sensation de plénitude quasi mystique, et une reconnaissance qui englobait toute l'humanité.

Terence

« Les seuls êtres réels sont ceux qui n'ont jamais existé. » (Oscar Wilde)

PatLeMans - 45 ans - France métropolitaine - posté le 07/11/2008 à 00h31
PatLeMans
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Mes différents séjours en hopital, car j'en ai aussi fait sans etre operer, m'ont appris a connaitre le milieu hospitalier, et depuis, j'ai un tres grand respects pour toutes ces personnes qui choisissent le métier d'infirmière, d'aide soignantes ou de médecin, de chirurgiens etc.

Des corps de métier dont on parle peu mais qui sont extrêmement important.

Jamais un robot ne remplacera les relations des infirmières, aides soignantes avec les malades. Et quand je me rend compte de leur condition de travail, de leur nombre d'heures de garde incalculable, et de leur faible salaire, je trouve cela inadmissible, car des qu'il y a le moindre probleme, et pour peu que ce probleme se termine par la mort d'un patient on sait sur qui va la faute, sur les infirmières, mais peut etre que si elles n'etait pas que 2 pour un étage de 30 ou 40 lits, ca se passerait mieux.

Membre inconnu - posté le 07/11/2008 à 17h09
Désinscrit

Merci Patlemans de ce que tu dis mais il faut relativiser, les patients qui décèdent par défaut de soins il n'y en a quasiment pas. Même s'il est vrai qu'on est peu de personnel, surtout la nuit, on fait tout notre possible pour que les patients soient le mieux possible. Je soigne des PLT, des CHEP, des BPTM, des mandibulectomies, des pelvi-glossectomies (je me venge de tous ces termes informatiques que je ne comprend pas). Les gens sont très angoissés même après l'intervention. Je trouve toujours du temps pour eux. Pas évident de respirer par un orifice à la base du cou.

Dire ce genre de choses peut raviver de vieilles blessures.

PatLeMans - 45 ans - France métropolitaine - posté le 07/11/2008 à 21h39
PatLeMans
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Attention, j'ai pas dis que des décès par manque de soin était quotidien, j'ai dis qu'il suffit qu'il y en ai au moins un, pour que la faute soit rejetée sur le manque de soin, ou le manque de vitesse a intervenir ou je ne sais quelle excuse mettant en cause les infirmières, aides soignantes.

Je me suis fait opérer le 15, et donc j'ai passe la nuit a la clinique avec une perfusion, le lendemain, pour que je sorte, il fallait bien l'enlève ma perf, mais les filles avaient oublier de le faire. elles avaient tout simplement oublier que j'étais encore a l'étage.

Voila, après je n'ai jamais fait d'étude en médecine, ni en école d'infirmière, donc je ne connais que le cote patient, mais cela aide quand même a se rendre compte des difficultés de ces professions.

Jacky - 87 ans - Portugal - posté le 08/11/2008 à 15h44
Jacky
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Je suis comme Terence, j'ai une trouille bleue de l'anesthésie totale. Si on peut me faire une intervention avec anesthésie locale alors là tout marche bien, je fais confiance au chirurgien et comme je ne suis pas douillette, alors tout marche bien.

Je vais toujours me coucher très tard, j'ai toujours eu l'impression que le sommeil était du temps perdu : j'aime la vie et j'ai peur de la mort. Cette dernière phrase résume tout.