De manière assez étonnante ce n'est pas que l'académie française qui rejete de nouveaux mots francophones.
Au Québec la langue est un combat de tous les jours ( la faute à l'ouest canadien et aux Etats-Unis .... ) et il se trouve qu'il existe une académie qui s'occupe de trouver des traductions francophones pour tout mot qui n'en ont pas. Evidement elle gère beaucoup les termes informatiques : ainsi est-ce grâce à l'office de la langue française que le mot "courriel" a vue le jour, afin de remplacer "email" ou "mail"
Et pourtant, personne ne l'utilise !
Autre exemple : podcast. version québécoise : baladodifuseur.
.... donc que faire lorsque ni l'académie ni la population ne sent pas l'importance de diversifié la langue française. Bien qu'elle soit importante et présente, elle reste menacée par l'omniprésence de l'anglais.
En effet Meltho, les précédentes générations de plusieurs pays anciennement francophones parlent cette langue et pas la nouvelle.
Le Liban par exemple fut francophile. L'aristocratie, les intellectuels parlaient français et leurs enfants aussi mais aujourd'hui ils ont 40 ans ou + alors que les générations + jeunes refusent ou ne voient pas l'intérêt de parler la langue.
Il en va de même au Québec... et pourtant c'est un argument d'identité...
On observe le même phénomène en Irlande où le gaëlic fut la langue des ancêtres, les grands-parents des adolescents d'aujourd'hui parlent encore cette langue. Le pays étant bilingue anglais-gaëlic, le gaëlic est obligatoire à l'école mais la réaction des jeunes est la suivante : à quoi bon apprendre une langue que peu de gens parlent ?
L'anglais est international.
Les francophones ont la même réaction fasse à leur langue : elle est ancrée dans l'histoire alors ils ne voient pas l'intérêt de la faire vivre et évoluer et pourtant... on utilise des anglicismes tous les jours.