Tu oublies le vecteur : dictionnaire.
Ah oui. Race est aussi définie de la sorte ( comme étant un ensemble d'être humain, fossile ou non, divisé par des critères physiques communs héréditaires indépendamment de la situation géographique et de la langue )
Ici donc, il est fait référence à une espèce.
Ceci étant, si je suis une amie du dictionnaire c'est bien pour me rappeler que les mots eurent un sens qui n'étaient pas stupide à la base, qu'on ait jugé "utile", "nécessaire" voir "intelligent" de les dévier pour les "moderniser" est une autre histoire...
Ainsi, race fut d'abord pour désigner l'ensemble des membres d'une famille, généralement grande et bourgeoise.
Ainsi nous parlions de la race des rois de France.
Heh.
N'avaient rien de physique entre eux sinon un ADN....
Nous parlons donc d'ascendance ( ou de descendance )
Ce que je ne trouve pas stupide.
Le mot a donc évolué et race fut utilisé en parlant d'un comportement que les aristocrates devaient avoir, qui est encore utilisé parfois.
Quelqu'un de racé. Il est donc, partiellement, fait allusion à son pedegree mais à son comportement. Il doit être distingué.
Je cite : "Origine noble; p. méton., élégance, distinction naturelle.
De race. M. de Talleyrand avait eu beau se mêler à la Révolution, il était resté, lui, un homme de race, gardant au fond beaucoup des idées ou des instincts aristocratiques (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 12, 1869, p. 118).
Vous êtes de très vieille race; pourquoi diable avez-vous laissé tomber la particule, Jacquemin? (Bazin, Blé, 1907, p. 132). M. de Charlus, se rappelant qu'il était de race plus pure que la maison de France (Proust, Sodome, 1922, p. 1067)."
Ainsi, il est question de noblesse. D'où l'expression "fin de race"
Qui fut + tard détourné pour être, péjoratif, comme des dégénérés ( je suppose qu'on y a fait aussi allusion pour le précédent exemple de la race des rois de France ! .... oh Metatron !! que tu es mauvaise langue
)
Ainsi, on attendait des aristo ceci : b) P. méton. Comportement attendu d'un(e) aristocrate; en partic., élégance, distinction, assurance naturelle dans l'affirmation d'une personnalité marquée.
ex : Il avait ce don que je prise fort chez les gens de race, de parler sur le même ton, des mêmes choses, et avec le même sentiment, au dernier des roturiers et au plus titré des aristocrates.
Jammes, Mém., 1922, p. 135.
Maintenant les races en soit non rien de péjoratives. Elles existent. Si des petits imbéciles utilisent ce terme pour marquer une différence, ils sont aussi une race : celle des imbéciles.
Le mot dérange aujourd'hui. Tout comme on ne peut pas dire, afin d'expliquer un comportement spécifique dans une situation donnée, par exemple "Le Black a dit blablablabla"
Aussitôt, autant celui qui dit que celui qui écoute ( et même ceux qui le font en douce ) penseront qu'il est question de discrimination.
Mais la chose est là : il existe des différences autant physique que comportementale, que psychologique. Parce que ce sont des peuples différents et aussi, parce qu'on a voulu inculqué que c'était différent et donc "pas pareil-tu-peux-pas-comprendre"
De là, chacun à renforcer encore + les différences.
Est-ce vraiment un problème ?
Et si nous étions tous des moutons ?