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Marre de la Pluie

Tapez-en un extrait afin de nous convaincre de lire le roman

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Terence - 49 ans - France métropolitaine - créé le 24/12/2008 à 12h45
Terence
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Je vous propose en ce beau topic né un 24 décembre - snif, j'ai pas de sapin et chuis tout seul - de nous faire découvrir un court extrait de roman.

Ce court extrait sera sensé nous convaincre d'acheter le roman et de le lire... Ceux qui auront été convaincus nous tiendrons ensuite au courant...

S'ils l'ont acheté, s'ils l'ont lu, s'ils l'ont aimé.

Et - pourquoi pas ? - peut-être auront-ils envie de nous exprimer plus longuement (dans ce même fil) leur opinion sur ce roman qu'ils auront grâce à vous découvert.

Je commence.

En fait, là, je vais taper le tout début d'un conte de Villiers de l'Isle Adam paru en 1883 dans un recueil appelé "Contes cruels", son chef-d'oeuvre avec son roman "L'Eve future" et surtout sa pièce de théâtre "Axel".

Je voudrais vous convaincre de lire un conte qui s'appelle "Véra".

En voici donc un petit extrait. J'ai choisi le tout début.

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"L'Amour est plus fort que la Mort, a dit Salomon. Oui, son mystérieux pouvoir est illimité.

C'était à la tombée d'un soir d'automne, en ces dernières années, à Paris. Vers le sombre faubourg Saint-Germain, des voitures, allumées déjà, roulaient, attardées, après l'heure du Bois. L'une d'elles s'arrêta devant le portail d'un vaste hôtel seigneurial, entouré de jardins séculaires. Le cintre était surmonté de l'écusson de pierre, aux armes de l'antique famille des comtes d'Athol, savoir : d'azur, à l'étoile abîmée d'argent, avec la devise "Pallida Victrix", sous la couronne retroussée d'hermine au bonnet princier.

Les lourds battants s'écartèrent. Un homme de trente à trente-cinq ans, en deuil, au visage mortellement pâle, descendit. Sur le perron, de taciturnes serviteurs élevaient des flambeaux. Sans les voir, il gravit les marches et entra.

C'était le comte d'Athol.

Chancelant, il monta les blancs escaliers qui conduisaient à cette chambre où, le matin même, il avait couché dans un cercueil de velours et enveloppé de violettes, en des flots de batiste, sa dame de volupté, sa pâlissante épousée, Véra, son désespoir."

Terence

« Les seuls êtres réels sont ceux qui n'ont jamais existé. » (Oscar Wilde)

Jetdeau - 70 ans - Maroc - posté le 17/01/2009 à 20h17
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bonjour tarence

j'aitrouvé votre suggestion très intéressante, celle d'envoyer des extraits de romans pour donner une idée auwx membres de penpalqui aiment la lecturedes romans . Pour ma part, jetepromets de t'envoyer quelques morceaux deromansque j'ai lus . Seulement , faut me laisser un peu de temps.

jetdeau

Xenonphile - 63 ans - Maroc - posté le 17/01/2009 à 21h49
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bonjour,

Voici un court extrait d'un roman intitulé"Le pain nu" dont l'auteur est Mohamed Choukri.

"...Nous habitions une seule pièce. mon père, quand il rentrait le soir, était toujours de mauvaise humeur. Mon père, c'était un monstre. Pas un geste, pas une parole.Tout à son ordre et à son image, un peu comme Dieu, ou du moins c'est ce que j'entendais...Mon père, un monstre. Il battait ma mère sans aucune raison. Plusieurs fois, je l'ai entendu la menacer:

_ Je vais t'abandonner, fille de pute! Je vais te laisser seule et tu n'auras qu'à te débrouiller avec ces deux chiots.

Il prisait du tabac, parlait tout seul et crachait sur des passants invisibles. Il nous insultait et disait à ma mère:

_ Tu es une putain et une fille de putain.

Il injuriait le monde entier, maudissait Dieu et ensuite se repentait."

XENON