"Lundi, Benoît XVI a livré son traditionnel discours de fin d'année à la Curie romaine. Et il est revenu, implicitement, sur l'homosexualité. C'est en effet par une critique de la théorie du "genre" (gender en anglais) que le pape a abordé le sujet. Cette théorie, née aux Etats-Unis dans les années 1970, aujourd'hui défendue en Europe par les associations homosexuelles et certains courants féministes, établit une distinction entre l'appartenance biologique à tel ou tel sexe et l'identité réelle de la personne. Elle est dénoncée de longue date par les évêques américains et les commissions spécialisées du Vatican.
"L'ordre de la création" est remis en cause par "ce que l'on désigne communément par le terme "'gender'", a déploré le souverain pontife. Il a ajouté que l'Eglise catholique avait pour tâche de rappeler la "loi naturelle" établie par Dieu pour "protéger l'homme contre sa propre destruction", comme elle défend "la terre, l'eau et l'air" des menaces écologiques. "Si les forêts tropicales méritent notre protection, l'homme (...) ne la mérite pas moins", a-t-il résumé avant de plaider une fois de plus pour le mariage, "lien de toute la vie entre un homme et une femme".
"Aberrant"
Les réactions n'ont pas tardé. "Le monde traverse une crise économique gigantesque", et à la veille de Noël "les gens ont besoin d'une parole de réconfort", a répliqué la députée italienne de gauche Paola Concia, un défenseur des homosexuels, dans une lettre ouverte à Benoît XVI. "Cela vous paraît vraiment opportun de parler de 'gender' à tous ces pauvres gens réduits au chômage ou en situation précaire, qui ne savent même pas ce que cela veut dire", demande-t-elle. "Il s'agit de la énième attaque homophobe de ce pape", a déclaré Gustav Hofer, co-réalisateur du documentaire Soudain l'hiver dernier sur la vie d'un couple homosexuel en Italie. "Le Vatican parle de l'homosexualité ou de la transsexualité comme si c'était un caprice, jamais une souffrance", dénonce-t-il, ajoutant que l'Eglise catholique "réduit l'orientation sexuelle à l'acte sexuel, comme si cela n'avait rien à voir avec l'identité de la personne".
La polémique a franchi les frontières. Au Royaume-Uni, Sharon Ferguson, directrice générale du Mouvement chrétien gay et lesbien, a qualifié les propos du pape de "totalement irresponsables et inacceptables sur le fond comme sur la forme". "Le pape propage la crainte que les homosexuels menacent la planète. C'est tout simplement aberrant", a aussi estimé Giles Fraser, président d'Inclusive church, un mouvement anglican pro-homosexuel. "Ces commentaires trahissent un manque d'ouverture face à la complexité de la création", selon l'ancien religieux dominicain Mark Dowd, homosexuel et militant pour le groupe écologique chrétien Operation Noah."
Source : http://tf1.lci.fr
Mon avis :
Je pense personnellement que le pape ne fait aucune homophobie dans son discours mais critique l'homosexualité et non l'être homosexuel. Cet être doit simplement se demander si son comportement (et non pas lui même car nous sommes tous bons aux yeux de Dieu) n'est pas anormal dans le sens naturel du terme tout simplement. C'est là que l'Eglise et la religion peuvent aider l'homme à se recentrer sur les vraies valeurs et normes.
Une simple question pour comprendre ce qu'est cette norme de l'hétérosexualité est de se demander : à l'origine du monde, si l'homme comme aujourd'hui allait avec des êtres du même sexe l'humanité serait-elle encore vivante aujourd'hui ? Ou n'y aurait-il plus d'humanité car l'homme, c'est un fait naturel, n'est ni hermaphrodite (capable de procréer tout seul) ni capable de concevoir la vie avec un être du même sexe.
Bien sur à l'origine de l'humanité il y avait surement certains cas d'homosexualité mais ce n'en était nullement une mode. Et ceux là sont malheureusement morts sans avoir eu de descendance. Une chance que ce n'était pas une généralité sinon nous ne serions pas là pour en parler aujourd'hui.
Aujourd'hui on va jusqu'à se venter de son homosexualité (gay pride), à demander le mariage d'homosexuels (alors que le mariage devait rester entre un homme et une femme) ou l'adoption pour un couple homosexuel. Jamais on ne se demande quelle vision l'enfant quand il sera grand aura du couple, de la famille... Pour lui deux mères ou deux pères ce sera normal voir banal. Il ne se dira pas que lui-même n'est pas né de deux mères ou de deux pères mais d'un père et d'une mère (merci à papa et maman grâce à qui je suis sur terre aujourd'hui) et là est la normalité car là est la création de la vie ! Et là est le danger que dénonce le pape !