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Marre de la Pluie

Sujet de réflexion et d'actions : le Choléra au Zimbabwé

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Membre inconnu - créé le 09/02/2009 à 13h57
Désinscrit

On entend beaucoup de choses dans les médias mais jamais on nous parle de ceci :

Le choléra existe dans de nombreuses régions du monde: Amérique latine, Asie, Moyen-Orient, Indonésie...mais c’est sur le continent africain qu’il inquiète le plus. Depuis le mois d'août 2008, il a déjà provoqué la mort de près de 3000 zimbabwéens et continue de sévir. L’aide internationale se mobilise.

Le Zimbabwé, un pays particulièrement touché

Une flambée du virus a frappé, depuis août 2008, plus de 56.000 personnes et provoqué 2.971 décès au Zimbabwé, selon le dernier bilan communiqué par le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha). Et le fléau est loin d’être sous contrôle.

A cause d’une période d’incubation courte, entre 1 à 5 jours, les cas de choléra présentent toujours un caractère d’urgence. Hygiène insuffisante, eau souillée et surpeuplement facilitent la transmission de la maladie. Les périodes de grandes pluies, étendues de janvier à mars, sont également des facteurs aggravants de la prolifération de la bactérie.

Le gouvernement, économiquement anéanti par l’effondrement de la production agricole et politiquement paralysé par la dictature du président, Robert Mugabe, se trouve confronté depuis 3 mois à une grève générale des hôpitaux qui réclament davantage de personnel et de moyens financiers pour leur bon fonctionnement. Quant aux cliniques privées, le montant d’une simple consultation ne permet pas à la plupart des zimbabwéens d’avoir un accès aux soins.

Robert Mugabe a été, à maintes reprises, accusé de laisser se détériorer le système de santé, que ce soit par l’organisation des médecins pour les droits humains (PHR), par le prix Nobel de la paix, Desmond Tutu ou encore par l’ancienne haut-commissaire de l’Onu aux droits de l’Homme Mary Robinson, l’accusant même de « crimes contre l’humanité ».

L’aide humanitaire

Heureusement, l’aide humanitaire, déjà active dans le pays pour le secours alimentaire d’urgence, s’organise et se mobilise. En collaboration avec les autorités, elle réussit peu à peu à faire diminuer le nombre de victimes. L’Unicef devrait donner 3,8 millions d’euros aux médecins et infirmiers en grève afin de débloquer la situation.

Le choléra est aussi fulgurant que son traitement est simple. Dans la plupart des cas, l’administration de sels de réhydratation par voie orale suffit pour amener à la guérison. Pour les individus les plus gravement atteints, une administration par intraveineuse peut être envisagée.

Les ONG procèdent également à des mesures de prévention efficaces. Elles consistent généralement à apporter de l’eau pure et à installer des systèmes d’assainissement pour les populations vulnérables. L’apprentissage des règles d’hygiène de base comme se laver les mains le plus souvent possible, restent les clés d’une bonne santé.

Ce sont pour les villages isolés que la situation se complique. Ils manquent d’installations correctes pour acheminer l’eau, et les malades n’ont souvent pas les moyens de se rendre dans un centre de traitement pour se faire soigner à temps.

Même s’il existe un vaccin anticholérique, celui-ci n’est que peu utilisé en raison de son coût élevé, d’une efficacité minime et d’effets secondaires indésirables dangereux.

Les ONG espèrent qu’en mars prochain, fin de la saison des pluies, l’épidémie de choléra commencera à s’atténuer. En attendant, la maladie continue chaque jour d’ôter la vie à vitesse grand V et présente un réel caractère d’urgence. L’aide humanitaire envisage le pire pour les mois à venir et nécessite un soutien toujours plus fort afin de poursuivre leurs actions sur le terrain, dans ce contexte politique, économique et sanitaire déplorable…

Petit rappel sur le choléra

Le choléra est une infection intestinale aiguë due à une bactérie nommée Vibrio Choléraé. Elle se transmet de manière fulgurante par contact humain ou par l’ingestion d’eau et d’aliments contaminés.

Les symptômes sont caractérisés par l’apparition soudaine de diarrhées aiguës qui peuvent entraîner déshydratation, insuffisance rénale, vomissements, angoisse, perte de poids, crampes musculaires... En l’absence d’un traitement rapide (entre deux heures et trois jours) le choléra se révèle mortel chez les enfants comme chez les adultes mais touche davantage les enfants souffrant de malnutrition et les porteurs du VIH.

Source : www.topchretien.com