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Marre de la Pluie

Sujet de réflexion et de débat : l'avortement

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Membre inconnu - créé le 09/02/2009 à 14h13
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Aujourd’hui une grande majorité de Français sont pour l’avortement légal perçu comme un moindre mal. Attachée à la merveille qu’est la vie humaine dés son commencement, l’Eglise catholique s’y oppose fermement.

Rome incorrigible rétrograde ?, hostile au progrès en général et à la liberté des femmes en particulier ? S’opposer à l’avortement, n’est-ce pas irresponsable en restant insensible à la détresse de femmes qui ne peuvent pas garder leur enfant ?

“ Le droit d’avorter, n’est-ce pas pour une femme le droit de disposer de son corps librement, comme il lui plaît ? ”

Les femmes ont raison de tenir à leur liberté, en particulier celle de disposer de leur corps. Surtout quand ça les engage à vie ! Mais avorter ce n’est pas se faire arracher une dent : même tout petit, l’embryon humain est déjà (comme son nom l’indique !) un être humain ! Conçu d’un père et d’une mère il a dés la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde une identité génétique à part entière. Si ce tout-petit-là est supprimé, il n’en existera pas de semblable à lui : les prochains seront ses frères ou sœurs, donc forcément différents... Les droits d’une femme ne peuvent pas empiéter sur ceux d’un petit qu’elle porte...

“ L’embryon est un être humain, oui, mais seulement après douze semaines. Avant cela il ne ressemble pas à un être humain... ”

Y a-t-il beaucoup plus de différence entre un embryon et un nouveau-né qu’entre un bébé et un homme adulte ? On ne peut tenir compte de l’apparence des êtres sans risquer de tomber dans un eugénisme grave, un refus radical de la différence... Est-ce que l’embryon devient subitement un être humain à la douzième semaine d’existence parce que la loi française se met à le protéger comme tel ? Devient-il soudain être humain alors qu’il n’était avant cela qu’un vague amas de cellules ? Non, bien sûr. Sa vie humaine a vraiment commencé, il est tout simplement en train de grandir, très vite d’ailleurs, car chez le tout petit, tout est à croître !

“ Il n’est pas un être humain, puisqu’il ne peut pas vivre sans sa mère, par lui-même ! ”

Un bébé de trois mois non plus ne peut pas vivre sans sa mère. S’il n’est pas nourri et protégé par les autres, il meurt.

“ Oui mais avant que ce soit légal, cela existait déjà, il faut pas se voiler les yeux... Avant que l’avortement soit autorisé, beaucoup de femmes mourraient parce qu’on faisait ça mal... ”

Le meurtre aussi existe depuis toujours... Tuer son prochain aujourd’hui c’est prendre de sérieux risques de se blesser à vie. Faudrait-il légaliser l’assassinat, pour en sécuriser la pratique ?

“ Mais si la mère ne peut pas aimer son enfant, une fille violée, par exemple ? ”

Le viol est un acte atroce. La femme qui en est victime, brisée, doit être soutenue, aidée, autant qu’il est possible. Toutefois le drame a été commis, et de cet acte sexuel qu’elle n’a nullement souhaité, est issu un petit être en croissance qui est déjà humain, donc infiniment respectable. Bien sûr son père est un criminel, bien sûr sa mère ne l’a pas désiré. Mais lui, ce petit, il n’y est pour rien. Il est innocent, et maintenant qu’il existe, il a le droit de vivre. Si sa mère ne désire pas l’élever elle-même, nul ne peut le lui reprocher. Elle pourra accoucher sous X, et ainsi rester anonyme et le confier à une famille qui voudrait élever un enfant.

“ Mais cet enfant, qui commence si mal sa vie, il ne sera pas heureux ! ”

Pour vivre heureux, il faut d’abord vivre ! Ne pas lui donner cette chance, c’est opter pour l’extermination de tous les malheureux en décrétant à leur place que leur vie ne vaut pas la peine d’être vécue...

“ Mais lorsque la mère est en danger ? La mère doit-elle préférer sa vie ou celle de son enfant ? ”

Bien sur la vie d’un petit peut mériter tous les sacrifices, même le plus grand de tous. Mais quand l’Eglise nous annonce la beauté de la vie humaine dés son commencement, quand elle nous invite à la contempler et à la protéger courageusement, elle n’entend pas prendre à la place des personnes une telle décision.

“ Finalement, l’avortement est un problème uniquement féminin : les femmes restent seules au bout du compte devant la décision d’accueillir ou non de l’enfant à naître ... ”

C’est souvent le cas hélas mais bien anormal car on oublie un peu vite qu’il y a exactement autant d’hommes que de femmes concernés par l’avortement. Il n’y a que dans les chansons de Goldman que l’on fait un bébé toute seule ! L’enfant n’est pas plus celui de la mère que du père. Autant que les femmes, les hommes ont le devoir d’assumer les conséquences de leurs actes et la femme doit exiger la responsabilité paternelle de celui qui s’est uni à elle.

“ Quand malgré la lâcheté de son conjoint et l’incompréhension de son entourage une femme décide de garder un enfant qui arrive au mauvais moment, ne s’enlise-t-elle pas dans une détresse plus grande que n’aurait été celle d’un ‘IVG’ ? ”

A l’heure de devenir mère, qu’elle décide d’élever elle-même ou de confier son enfant, une femme a besoin d’être aidée. Elle vivra des moments difficiles, mais tous doivent s’efforcer de ne pas la voir contrainte à l’irréparable pour des raisons uniquement matérielles. Ces tourments cependant ne peuvent pas effacer la vraie joie de donner la vie, d’être mère. Les femmes qui songent à avorter méconnaissent bien souvent le drame psychologique que représente en fait un tel acte. Nombreux sont les témoignages de celles qui n’ont jamais pu oublier qu’elles étaient mères d’un petit qui n’avait jamais vu le jour... de celui ou celle qui aurait pu être là aujourd’hui.

Il faut être tout particulièrement solidaires envers les personnes (hommes ou femmes) qui vivent dans l’amertume qui suit un avortement. Mais il ne s’agit pas de juger qui que ce soit : nombreuses sont les femmes aujourd’hui qui ont avorté sans savoir ce qu’elle faisaient, ou encore sous la pression de leur entourage. Proclamer la vérité n’est jamais condamner son prochain, mais lui ouvrir les yeux, et le libérer.

Pourquoi donner la vie à un enfant handicapé, sachant qu’il va souffrir ?

Il est faux de prétendre qu’un enfant handicapé est forcément malheureux. Ils sont souvent très joyeux. Et si il est vrai qu’il va souffrir, ça ne justifie aucunement qu’on le tue. Car nous passons tous par la souffrance à des degrés divers, sans que ça nous ôte le droit de vivre. La dignité de la personne handicapée, qui n’est aucunement atteinte par son handicap, interdit qu’on s’en débarrasse. Il est à noter que les personnes qui prétextent le bien de la personne handicapée pour justifier sa suppression sont rarement honnêtes : il s’agit de leur propre bien être, qui exige de ne pas avoir à s’occuper d’un plus faible, d’un "non-productif".

Pour conclure

“ La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue depuis le moment de la conception. Dés le premier moment de son existence, l’être humain doit se voir reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie. ” (CEC, § 2270)

Pourquoi l’église est contre l’avortement ? En cas de viol, pourquoi imposer de garder l’enfant ?

A chacun ses sources : qe.catholique.org

Membre inconnu - posté le 10/02/2009 à 02h40
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Je suppose que l'église se prononce aussi contre l'ITG?

Membre inconnu - posté le 10/02/2009 à 10h21
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Je ne sais pas ce qu'est l'ITG, je sais qu'il y a aussi l'IMG mais la question est pas de savoir si l'Eglise est contre mais de savoir si cela va contre la vie. Un bébé peut avoir un risque plus ou moins important de naître mort né mais ce n'est pas une raison pour lui retirer la vie avant terme.

Après c'est une question de conscience, en voyant les raison pour lesquelles l'Eglise est contre l'avortement je pense que chacun devrait choisir en son âme est conscience la meilleure décision à prendre, non pas uniquement pour soi-même mais aussi pour la vie qui grandit en nous et que personne ne devrait choisir de tuer.

Quant au risque pour la mère, la réponse est dans l'article. C'est dur à admettre mais la vie du bébé passe en priorité. Mais "quand l’Eglise nous annonce la beauté de la vie humaine dés son commencement, quand elle nous invite à la contempler et à la protéger courageusement, elle n’entend pas prendre à la place des personnes une telle décision." Donc on peut imaginer que dans certaines cas, quand la vie de la mère est en danger mais qu'en plus le bébé à peu de chance de survivre (je veux dire, si sa santé ne lui donne aucune chance de survie une fois né) alors il faut sauver évidemment la mère, mais si le bébé est sain et en bonne santé sa vie passe en priorité !

Mais faire comprendre cela à un homme aujourd'hui, qui a du mal à concevoir l'esprit de sacrifice, surtout pour son prochain et d'autant plus s'il est plus faible que soi, et qui en plus ne conçoit pas une vie au delà de la mort, ce n'est pas une mince affaire...

Evidemment on peut se reposer sur la société pour défendre notre volonté de vivre au dépend d'un autre, mais en son âme et conscience l'homme devrait parvenir à se sacrifier si la vie d'un autre être est en danger.

Cela est bien le cas par moment quand par exemple une personne traverse la rue et tombe nez à nez avec une voiture ou un camion (imaginons une personne agée), nous n'avons pas le temps de réfléchir à ce moment bien sur, soit on agit sans réfléchir en donnant priorité à la vie de l'autre, et on tente de lui sauver la vie quitte à se faire renverser à sa place, soit on réfléchi et on se dit "non je ne veux pas mourir, tant pis pour elle... en plus c'est une "vieille" moi j'ai encore toute la vie devant moi" et on ne bouge pas.

Après ça il n'appartient à personne de juger la décision prise, dans ce cas comme celui de l'avortement dans le but de sauver la mère plutot que l'enfant, moi-même je n'ai jamais été face à une telle situation et je ne sais pas si j'agirais en laissant la réflexion de côté car tout se joue dans cette situation en quelques secondes évidemment...

L'Eglise c'est pareil, elle tente de faire comprendre la valeur de la vie aux hommes, mais la vie dans un sens très très large, qui va bien au-delà de notre seul personne, cependant elle ne juge pas, après à l'homme d'agir en accord avec sa conscience.

Membre inconnu - posté le 10/02/2009 à 11h17
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Est-ce que tu sais que ce que c'est que d'être violée? La souillure que l'on ressent dans son corps? Attendre une enfant dans ces conditions est la pire chose qui puisse arriver.

Est-ce que tu sais ce que c'est que d'attendre un enfant quand on sait que celui-ci naitra mort?

Toujours facile de donner son avis quand on n'est pas directement concerné.

Membre inconnu - posté le 10/02/2009 à 11h29
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- Lors du drame d’un viol, on ne répare pas les souffrances en tuant un innocent. Personne n’a demandé à ce qu’il vienne, pas même lui (aucun enfant ne le fait), mais cela ne saurait justifié qu’on s’en débarrasse parce qu’il dérange.

- Il est utopique de chercher à avoir un monde sans guerre, injustice, violence, exclusion, torture, tant qu’on laissera se dérouler cette première des guerres, violence, injustice, exclusion, torture. Surtout qu’elle touche ici à ceux qui n’ont pas même leurs cris pour se défendre La femme qui a déjà subi le traumatisme du viol n’a pas besoin qu’on y ajoute celui de l’avortement. C’est toujours une blessure d’une incroyable profondeur (contrairement à ce que prétendent beaucoup qui ont intérêt dans la question), car elle touche à la faculté de transmettre la vie qui est dans l’essence même de l’identité de la femme. On peut comprendre que la femme après avoir accouché ne puisse pas élever cet enfant qui lui rappelle son traumatisme. Cependant de nombreuses associations proposent de trouver des famille d’accueil qui vont l’accompagner pendant sa grossesse et qui sont prêtes à garder l’enfant si, une fois le premier choc passé, elle ne se sent toujours pas capable de le garder.

Avant de décider d'avorter il vaut mieux y réfléchir, réfléchir aux conséquences d'un tel acte, réfléchir au-delà de notre propre personne. Comme dit plus haut, le drame du viol est déjà suffisant sans qu'il faille en plus y rajouter celui de l'avortement. L'avortement n'est pas un acte anodin, même si on tend de plus en plus à le faire croire !!

La vie créée dans le ventre de cette fille mérite de vivre, cet embryon n'est pas criminel contrairement à son père pourquoi le punir en lui ôtant la vie dis moi ?? CELA serait la pire chose qui puisse arriver, et qui arrive d'ailleurs tous les jours....

Si cette fille ne veut pas garder cet enfant, ce qui est compréhensible, de nombreux parents qui ne peuvent avoir d'enfant seraient heureux de l'adopter !

L'homme doit parvenir à dépasser ses propres souffrances pour réfléchir de manière humaine et en terme de vie et d'amour ! Pourquoi ne parvenons-nous plus à avoir cet esprit de sacrifice quand une vie est en jeu ??

Mmg - 42 ans - France métropolitaine - posté le 23/02/2009 à 11h37
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c'est toujours facile de s'elever contre l'avortement, il est toujours plus facile de dire que l'embryon est une vie et qu'il faut a tout prox la sauver.

je suis dsl, un viol est une chose atroce, des femmes ne s'en remette jamais, mettre un enfant au monde dans ses conditions est absurdes, surtout si c'est pour l'abandonne a la naissance et subire un second traumatisme, comment elever l'enfant qui est né d'un viol? quand il va ressembler a son pere, quand a chaque regard il rappellera a sa mere l'atrocite qu'elle a vecu.

de tte façon un homme n'a pas le droit de statuer sur cce probleme simplement parce qu'il ne saura JAMAIS ce que l'on ressent en tant que femme enceinte et tout ce que ça implique psychiquement.

de mon point de vue, un humain ne peut etre considerer comme tel que quand il commence a avoir coscience de lui meme...un embryon n'as pas de conscience, il n'est encore qu'un amas de cellules qui poussent dans le corps d'une femme (certe avec une identite genetique propre mais les cellules cancereuses aussi, pourquoi on ne garde pas un cancer?)

je ne veux pas comparer l'embryon a un cancer mais si on regarde de façon basique ce sont juste des cellules qui proliferent ..vers les 4 eme mois de grossesse le cerveau de l'enfant se developpe et a ce moment on parle d'etre humain car il commence a avoir coscience de ce qui l'entoure.

la plupart des gens qui contestent l'avortement n'ont jamais eut de raisons de se poser la question pour eux meme alors c'est facile. quand un enfant est desire ou quand c'est un accident mais qu'on est une famille et qu'on peut lui faire une petite place...c'est sur qu'on ne vas pas y avoir recours. mais une femme violee, une femme batue, une gamine de 14 ans...pourquoi les mettre dans une situation encore pire que celles dans laquelle elles ne sont deja.

personne n'y pense tout le monde ne parle que de ces cellules qui ne sont encore rien. dans ce raisonnement garder donc vos cancers et refuser la chimio car ce sont des cellules qui evoluent, surtout ne vous faires jamais enlever de grain de beauté, et garder votre appendice car si dieu l'a mi la c'est pour une bonne raison!!

je n'ai rien contre les croyances, ce qui me revoltent ce sont ceux qui croient sans reflechir aux consequences et qui se permettent de porter des jugements. je ne souhaite a personne de se faire violer, mais peut etre que si votre fille, votre soeur ou votre femme tombée enceinte dans de telles consequences vous reflechiriez a deux fois avant de l'obliger a faire naitre cet enfant, parce que la mere va avoir des problemes psychologiques mais je vous rassure, le pere aussi detestera l'enfant pour tout ce qu'il represente.

et puis je ne vois meme pas pourquoi il devrait y avoir debat sur ce sujet, personne ne force ceux qui ne veulent pas avorter a le faire alors pourquoi auriez vous le droit de faire le contraire? on vit dans un monde ou la tolerence devrait etre reine! ce qui est permis par la lois laisse a chacun le droit de decider par lui meme, un point c'est tout! de toute façon de tout temps toues les religions ont toujours cherché a avoir le dernier mot, la terre est plate et ceux qui disent le contraire sont des eretiques qu'il faut bruler..et maintenant qu'on a prouve que la terre est ronde? ils ferment leur bouche.., les chasses aux sorciere, l'inquisition, les guerres de religions, les lapidations....est ce que tout ça vous a appris quelque chose, avez vous appris a aimer votre prochain tel qu'il est? NON