Je trouve dommage que l'on ne puisse pas connaître l'identité du donneur. Cela permettrait aux personnes concernées par ce geste généreux de remercier la famille du donneur et que la famille du donneur, de l'autre côté, puisse mettre un visage sur la personne qui a reçu un organe ou plusieurs de la personne disparue. Cela leur permettrait de réaliser que ce geste est très important et que cela a servi à quelque chose d'extrèmement bénéfique.
Je viens d'aller voir un site sur le don d'organes et j'ai eu une explication concernant ces questions que l'on se pose.
Voici :
L’anonymat
Le code civil et le code de la santé publique consacrent la règle de l'anonymat en lui donnant une portée générale : elle s'applique à tous les dons... sauf à ceux entre personnes vivantes. De plus, l'anonymat dont il est question n'est pas un droit fondé sur la volonté des intéressés. Il est imposé, non seulement entre le donneur et le receveur, mais aussi à l'égard des tiers détenteurs d'informations relatives au donneur et au receveur.
Le code civil dispose qu’:« Aucune information permettant d'identifier à la fois celui qui a fait don d'un élément ou d'un produit de son corps et celui qui l'a reçu ne peut être divulguée. Le donneur ne peut connaître l'identité du receveur ni le receveur celle du donneur. »
Le code de la santé publique pose la même règle, au titre des principes généraux applicables au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain.
En parallèle de ce principe de l’anonymat, la loi prévoit deux dérogations :
* La loi admet qu'il peut être dérogé au principe d'anonymat « en cas de nécessité thérapeutique » : le code civil précisant que « seuls les médecins du donneur et du receveur peuvent avoir accès aux informations permettant l'identification de ceux-ci »
* La règle de l'anonymat ne s'applique également pas, en pratique, au prélèvement d'organes sur une personne vivante, en vue d'un don. La détermination des destinataires du don d'organes entre vifs exclut en effet l'anonymat. L'anonymat du don ne concerne donc que le prélèvement d'organes sur une personne décédée.