Citation : "Sale ou propre, chiffonné ou sans un pli, vous êtes toujours d'une valeur inestimable pour ceux qui vous aiment.
La valeur de nos vies ne dépend pas de nos actions ou des gens que nous fréquentons, mais bien de qui nous sommes et de celui qui nous a donné la vie."
________________________________________________________
Je ne quote que ce passage, parce qu'à mon avis il démontre à lui seul l'inanité du raisonnement.
Déjà, l'orateur limite le traitement qu'il fait subir au billet... Pourquoi ??? Qu'il essaie donc de mettre à tremper le billet pendant 24 heures dans de l'eau de Javel, on verra si ce qu'il en reste aura encore de la valeur.
Ou qu'il le passe à la moulinette et laisse voler les confettis aux quatre vents, le billet existe tjrs, mais il est morcelé à jamais. Il ne vaut plus rien.
Il peut aussi avoir été noyé d'une encre indélébile, comme le fait un procédé automatique pour éviter le vol des billets de certains fourgons convoyant des billets.
Etc.
Conclusion : L'orateur devrait donc déduire de sa démonstration, au contraire, que vous ne gardez votre valeur que si on ne vous maltraite pas trop.
Il fait donc un sophisme. Son truc, c'est du baratin destiné aux gogos.
Bon. J'en viens au passage que j'ai quoté.
Je crois, moi, au contraire, que la valeur de notre vie dépend de nos actions. Nous sommes ce que nous faisons. Si la valeur de ce que nous sommes ne dépendait pas de nos actions, il nous serait permis de faire n'importe quoi. Tuer, par ex.
D'une telle démonstration, en arriver par ellipses successives à déduire... que la valeur de notre vie dépend de celui qui nous a donné la vie !!! Quelle arnaque.
Des démonstrations de cet acabit, y'en a plein chez les gourous du new age :
Le gourou prend un exemple bien spectaculaire, fait bien attention à n'en dire que ce qui sert l'objectif voulu, et au moment optimum du suspense, à l'instar du prestidigitateur qui a bien capté l'attention de l'auditoire sur ce qui n'a aucune importance, hop ! il nous sort un lapin de son chapeau.
A l'analyse, ce discours démontre donc exactement le contraire de ce que cherche à nous faire avaler l'orateur, et il signifie :
"Sale ou propre, chiffonné ou sans un pli [intègre ou brûlé, devrait-il ajouter, lol], ça n'est plus du tout le même tabac. D'un côté vous perdez votre valeur, de l'autre vous la gardez."
----> Et je précise ici le sens de mon post : nous ne sommes pas prédestinés. Notre destin dépend de nous-mêmes, car il dépend de nos paroles, de nos pensées, et de nos actes !
Terence