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Barack Obama - Page 2
Hi there !
Je viens d'entendre sur France-Info que 95% des Français souhaitent la victoire de Barack Obama à l'Election Présidentielle des Etats-Unis - qui aura lieu ce mardi 4 novembre...
A mon avis, le chiffre est exagéré, mes sources personnelles donnent 80%. Bon, peu importe. Il est clair que les Français ont une forte envie de se réconcilier avec les USA, et une élection aussi inattendue - l'élection d'un métis dans un pays ancré dans un conformisme bêta, un pays dont la plupart des Etats sont farouchement intolérants - est l'occasion rêvée de voir éclore une politique neuve et moins corrompue.
Barack Obama est qqn qui m'impressionne fortement. Avant son programme, ce sont ses discours... Ce type est un formidable rhéteur, il a une éloquence inouïe, avec un vocabulaire d'une telle richesse que je ne vois pas qui, dans le monde entier, peut rivaliser - sur ce plan - avec lui !
De plus, non seulement il est beau comme un dieu, mais son élégance - regardez-le marcher, se mouvoir, suivez ses gestes, observez son port de tête - en fait non pas seulement une gravure de mode, mais une espèce de dandy raffiné - race en voie de disparition (à part moi, lol).
McCain, à côté, ressemble à un vieux rond-de-cuir branlant et gâteux.
Je visite bcp de blogs aux Etats-Unis et, à l'occasion, j'y fait la causette. Il règne chez pratiquement 100% des blogs américains un culte quasi mystique pour Barack Obama.
A croire que les bloggers pro-McCain ont honte de s'exprimer...
Bref ! Que pensez-vous de cette élection américaine et de ses deux protagonistes ? Prenez-vous partie ? Et quelle est votre opinion sur Barack Obama ?
Terence
« Les seuls êtres réels sont ceux qui n'ont jamais existé. » (Oscar Wilde)
Il faudrait vraiment que vous arretiez tous la fumette, parce qu'on tombe dans un peu dans la parano mais enfin, que de critique pour des gens qu'on surement jamais mis les pieds aux USA ! Et toi, Xenon qui a l'air de croire que le mal absolu est detenu par les USA ? quel arrogance !
Certes il y a eu le Vietnam que tu cites a toutes les sauces, tu es sans doutes perdu oublié le plan Marshall après guerre, alors qu'on ne vienne pas que les américains ne sont que des destructeurs, les européens ont bien pire, alors je rigoles du fait qu'on soit de tres grands donneurs de lecons ! surtout venant d'un pays ayant eu un leader d extreme droite au second tour d'une election presidentielle il y a peine six ans.
On devient anti americains de nos jours comme on devenait antisémites entre les deux guerres. D'ailleurs la réthorique reste la meme, domination et complot mondial : tiens cela me fait penser un peu au protocole de Sion, véritable bible de l'antisémitisme, mais également pur fantasme...
Ceci dit, je souviens de tout coeur Barrack Obama, et je suis pret a parier sur son election. L'américain moyen (quoi que vous croyez) est beaucoup moins raciste que les européens. D'ailleurs en france, que retiens t'on de Mr Obama ? Sa couleur de peau, c'est assez pathétique de retenir que cela.
Quant aux tentatives d'assassinat, c'est hélas assez régulier aux USA (même contre Reagan c'est pour dire !), mais le président des Etats unis est largement protégé tout de meme.
A vos plumes
Il faudrait vraiment que vous arretiez tous la fumette, parce qu'on tombe dans un peu dans la parano mais enfin, que de critique pour des gens qu'on surement jamais mis les pieds aux USA ! Et toi, Xenon qui a l'air de croire que le mal absolu est detenu par les USA ? quel arrogance !
Certes il y a eu le Vietnam que tu cites a toutes les sauces, tu es sans doutes perdu oublié le plan Marshall après guerre, alors qu'on ne vienne pas que les américains ne sont que des destructeurs, les européens ont bien pire, alors je rigoles du fait qu'on soit de tres grands donneurs de lecons ! surtout venant d'un pays ayant eu un leader d extreme droite au second tour d'une election presidentielle il y a peine six ans.
On devient anti americains de nos jours comme on devenait antisémites entre les deux guerres. D'ailleurs la réthorique reste la meme, domination et complot mondial : tiens cela me fait penser un peu au protocole de Sion, véritable bible de l'antisémitisme, mais également pur fantasme...
Ceci dit, je souviens de tout coeur Barrack Obama, et je suis pret a parier sur son election. L'américain moyen (quoi que vous croyez) est beaucoup moins raciste que les européens. D'ailleurs en france, que retiens t'on de Mr Obama ? Sa couleur de peau, c'est assez pathétique de retenir que cela.
Quant aux tentatives d'assassinat, c'est hélas assez régulier aux USA (même contre Reagan c'est pour dire !), mais le président des Etats unis est largement protégé tout de meme.
A vos plumes

Je vais répondre en mon nom. Je pense que ce qui se passe c'est que les elections de 2004 resteront toujours dans ma mémoire. Je pariais à 1000% sur John KERRY. Impossible que George BUSH soit réélu compte tenu de tout ce qui s'est passé durant son mandat. Et que s'est-il passé?
Je ne suis pas du tout anti-américaine je suis contre ce qui s'est passé et se passe encore en IRAK à cause d'un seul homme.
J'attend donc de voir ce qui va se passer mais chat échaudé craint l'eau froide.
Et indépendemment de sa couleur de peau Obama s'est prononcé contre la prolifération des armes à feu et pour la légalisation de l'avortement. Dans une amérique puritaine et férue d'armes ce n'est pas top quand même. Son programme est plus centré sur le soutien aux classes pauvres avec l'augmentation du salaire minimum, la création d'une possible sécurité sociale ou la reconstruction de la Nouvelle-Orléans.
Mc Cain lui veut juste renforcer les décisions de BUSH concernant l'irak et l'iran et veut prendre position pour Israel; Le droit de porter une arme est pour lui un droit fondamental, les professeurs seront payés au mérite.
Mais enfin c'est un propos assez naif, il suffit de connaitre au moins un peu les Etats Unis pour savoir que Kerry n'aurait jamais gagné, c'est une simple vérité. Kerry etait trop bourgeous, trop loin du peuple américain, d'ailleurs je crois que les democrates à l'époque n'avait pas trop envie de récupérer la chianlit de Bush. Il manquait énormément de Charisme.
Le soucis est qu'en Europe, on a tendance à penser que la mentalité européenne et américaine sont les memes hors c'est faux mais c'est leur culture, elle est peux etre répréhensible et choquante pour les européens mais ce sont la leur, c'est leur choix.
Quand j'entends, car il est de bon ton de le dire, que nous sommes envahit par la culture américaine... je m'étonnes, on ne m'a jamais forcé à manger MacDo ou aller voir un film de B. Willis.
Oui certes il y a eu l'Irak, c'est une grosse erreur, il en paie le prix mais je m'etonnes un peu beaucoup que vous découvrir la nature de l'homme et je dis de l'Homme pas de l'americain nuances... Nous autres nous avons fait quasiment la meme chose quand francais et anglais ont sauté sur le canal de Suez dans les années 50, et c'est meme les americains qui nous en ont chassé.
Vous savez, je ne vais pas monopolisé la parole si je dis dire, mais tout de même je trouves qu'il est facile de cracher sur les etats unis en stigmatisant certes grosses erreurs, et en entendant on se tait sur d'autres crimes présents ou passé fait par d'autres peuples en passe de venir plus puissants.
Nous sommes bien plus "chanceux" d'avoir été libéré en 44 par les américains que par les sovietiques, croyez moi même si certaines en doutes.
A vos plumes
Citation :
Vous savez, je ne vais pas monopolisé la parole si je dis dire, mais tout de même je trouves qu'il est facile de cracher sur les etats unis en stigmatisant certes grosses erreurs, et en entendant on se tait sur d'autres crimes présents ou passé fait par d'autres peuples en passe de venir plus puissants.
Nous sommes bien plus "chanceux" d'avoir été libéré en 44 par les américains que par les sovietiques, croyez moi même si certaines en doutes.
A vos plumes
Voilà qui a le mérite d'être clair et d'être dit !
Cher soulphoenix, tu as mal interprété ma communication; je ne suis pas anti-américain, bien au contraire. L'histoire nous montre la réalité en face. le plan Marshall a été pour l'Europe et non pour le Japon par exemple, la cause est simple à comprendre.
Les américains et surtout l'américain moyen saura-t-il dépasser son égo pour voter Barrack un homme de couleur?
On le saura le 4 novembre 2008, et j'espère que Barrack l'emportera, même si la politique extérieure des E.U. est toujours la même quelque soit le président!!!
XENON
XENON
Il y a trois heures, dépèche de l'agence Reuters (22h58, c'est-à-dire 16h58 à N.Y.) : la grand-mère de Barack Obama [celle qui l'a élevé à partir de l'âge de dix ans, en l'absence de sa mère] est décédée.
C'est dur à dire, mais cet événement assure l'élection de Barack Obama. Son destin est parsemé de ce genre de coïncidences troublantes.
Demain, il sera président des Etats-Unis.
Mais je venais cette nuit surtout pour illustrer ce que j'ai écrit à propos de la formidable intelligence des discours de Barack Obama.
Voici, de son "discours de Philadelphie" du 18 mars - que l'on a comparé au grand discours de Kennedy de 1960 -, le début et qqs extraits :
__________________________________________________________________
Barack Obama :
«Nous le peuple, dans le but de former une union plus parfaite.
Il y a deux cent vingt et un ans, un groupe d'hommes s'est rassemblé dans une salle qui existe toujours de l'autre côté de la rue, et avec ces simples mots, lança l'aventure inouïe de la démocratie américaine.
Agriculteurs et savants, hommes politiques et patriotes qui avaient traversé l'océan pour fuir la tyrannie et les persécutions, donnèrent enfin forme à leur déclaration d'indépendance lors d'une convention qui siégea à Philadelphie jusqu'au printemps 1787.
Ils finirent par signer le document rédigé, non encore achevé. Ce document portait le stigmate du péché originel de l'esclavage, un problème qui divisait les colonies et faillit faire échouer les travaux de la convention jusqu'à ce que les pères fondateurs décident de permettre le trafic des esclaves pendant encore au moins vingt ans, et de laisser aux générations futures le soin de l'achever.
Bien sûr, la réponse à la question de l'esclavage était déjà en germe dans notre constitution, une constitution dont l'idéal de l'égalité des citoyens devant la loi est le cœur, une constitution qui promettait à son peuple la liberté et la justice, et une union qui pouvait et devait être perfectionnée au fil du temps.
Et pourtant des mots sur un parchemin ne suffirent ni à libérer les esclaves de leurs chaînes, ni à donner aux hommes et aux femmes de toute couleur et de toute croyance leurs pleins droits et devoirs de citoyens des Etats-Unis.
Il fallait encore que, de génération en génération, les Américains s'engagent - en luttant et protestant, dans la rue et dans les tribunaux, et en menant une guerre civile et une campagne de désobéissance civile, toujours en prenant de grands risques -, pour réduire l'écart entre la promesse de nos idéaux et la réalité de leur temps.
C'est l'une des tâches que nous nous sommes fixées au début de cette campagne - continuer la longue marche de ceux qui nous ont précédé, une marche pour une Amérique plus juste, plus égale, plus libre, plus généreuse et plus prospère.
J'ai choisi de me présenter aux élections présidentielles à ce moment de l'histoire parce que je crois profondément que nous ne pourrons résoudre les problèmes de notre temps que si nous les résolvons ensemble, que nous ne pourrons parfaire l'union que si nous comprenons que nous avons tous une histoire différente mais que nous partageons de mêmes espoirs, que nous ne sommes pas tous pareils et que nous ne venons pas du même endroit mais que nous voulons aller dans la même direction, vers un avenir meilleur pour nos enfants et petits-enfants.
Cette conviction me vient de ma foi inébranlable en la générosité et la dignité du peuple Américain. Elle me vient aussi de ma propre histoire d'Américain. Je suis le fils d'un noir du Kenya et d'une blanche du Kansas. J'ai été élevé par un grand-père qui a survécu à la Dépression et qui s'est engagé dans l'armée de Patton pendant la deuxième Guerre Mondiale, et une grand-mère blanche qui était ouvrière à la chaîne dans une usine de bombardiers quand son mari était en Europe.
J'ai fréquenté les meilleures écoles d'Amérique et vécu dans un des pays les plus pauvres du monde. J'ai épousé une noire américaine qui porte en elle le sang des esclaves et de leurs maîtres, un héritage que nous avons transmis à nos deux chères filles.
J'ai des frères, des sœurs, des nièces, des neveux des oncles et des cousins, de toute race et de toute teinte, dispersés sur trois continents, et tant que je serai en vie, je n'oublierai jamais que mon histoire est inconcevable dans aucun autre pays.
C'est une histoire qui ne fait pas de moi le candidat le plus plausible. Mais c'est une histoire qui a gravé au plus profond de moi l'idée que cette nation est plus que la somme de ses parties, que de plusieurs nous ne faisons qu'un.
...
[Je dépasse les 5 000 signes maxi par post ==> Suite, post ci-dessous)]
[EDIT] Vous avez la vidéo sous-titrée de ce discours (en 2 parties) sur Dailymotion.
« Les seuls êtres réels sont ceux qui n'ont jamais existé. » (Oscar Wilde)
[Barack Obama, son "discours de Philadelphie", suite du post précédent...]
«Tout au long de cette première année de campagne, envers et contre tous les pronostics, nous avons constaté à quel point les Américains avaient faim de ce message d'unité.
Bien que l'on soit tenté de juger ma candidature sur des critères purement raciaux, nous avons remporté des victoires impressionnantes dans les états les plus blancs du pays. En Caroline du Sud, où flotte encore le drapeau des Confédérés, nous avons construit une coalition puissante entre Afro-Américains et Américains blancs.
[...]
D'un autre côté on a entendu mon ancien pasteur, le Rev. Jeremiah Wright, exprimer dans un langage incendiaire des opinions qui risquent non seulement de creuser le fossé entre les races mais aussi de porter atteinte à ce qu'il y a de grand et de bon dans notre pays. Voilà qui, à juste titre choque blancs et noirs confondus.
J'ai déjà condamné sans équivoque aucune les déclarations si controversées du Rev. Wright. Il reste des points qui en dérangent encore certains.
[...]
Le Rev. Jeremiah Wright ne fait pas que se tromper, ses propos sèment la discorde à un moment où nous devons trouver ensemble des solutions à nos énormes problèmes : deux guerres, une menace terroriste, une économie défaillante, une crise chronique du système de santé, un changement climatique aux conséquences désastreuses. Ces problèmes ne sont ni noirs ni blancs, ni hispaniques ni asiatiques mais ce sont des problèmes qui nous concernent tous.
Au vu de mon parcours, de mes choix politiques et des valeurs et idéaux auxquels j'adhère, on dira que je ne suis pas allé assez loin dans ma condamnation. Et d'abord pourquoi m'être associé avec le Rev. Jeremiah Wright, me demandera-t-on ? Pourquoi ne pas avoir changé d'église ?
J'avoue que si tout ce que je savais du Rev. Wright se résumait aux bribes de sermons qui passent en boucle à la télévision et sur YouTube, ou si la Trinity United Church of Christ ressemblait aux caricatures colportées par certains commentateurs, j'aurais réagi de même.
Mais le fait est que ce n'est pas tout ce que je sais de cet homme. L'homme que j'ai rencontré il y a plus de vingt ans est l'homme qui m'a éveillé à ma foi. Un homme pour qui aimer son prochain, prendre soin des malades et venir en aide aux miséreux est un devoir.
Voilà un homme qui a servi dans les Marines, qui a étudié et enseigné dans les meilleures universités et séminaires et qui pendant plus de trente ans a été à la tête d'une église, qui en se mettant au service de sa communauté accomplit l'œuvre de Dieu sur terre : loger les sans-abris, assister les nécessiteux, ouvrir des crèches, attribuer des bourses d'études, rendre visite aux prisonniers, réconforter les séropositifs et les malades atteints du sida.
Dans mon livre, Les rêves de mon père, je décris mes premières impressions de l'église de la Trinity :
"L'assistance se mit à crier, à se lever, à taper des mains, et le vent puissant de son souffle emportait la voix du révérend jusqu'aux chevrons [...]. Et dans ces simples notes - espoir ! - j'entendis autre chose. Au pied de cette croix, à l'intérieur des milliers d'églises réparties dans cette ville, je vis l'histoire de noirs ordinaires se fondre avec celles de David et Goliath, de Moïse et Pharaon, des chrétiens jetés dans la fosse aux lions, du champ d'os desséchés d'Ezékiel.
Ces histoires - de survie, de liberté, d'espoir - devenaient notre histoire, mon histoire ; le sang qui avait été versé était notre sang, les larmes étaient nos larmes. Cette église noire, en cette belle journée, était redevenue un navire qui transportait l'histoire d'un peuple jusqu'aux générations futures et jusque dans un monde plus grand.
Nos luttes et nos triomphes devenaient soudain uniques et universels, noirs et plus que noirs. En faisant la chronique de notre voyage, les histoires et les chants nous donnaient un moyen de revendiquer des souvenirs dont nous n'avions pas à avoir honte, des souvenirs que tout le monde pouvait étudier et chérir - et avec lesquels nous pouvions commencer à reconstruire."»
[...]
(Trad. Didier Rousseau et Françoise Simon)
Pour en lire l'intégralité :
http://philippe-boulet-gercourt.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/03/20/l-integrale-du-discours-d-obama-en-francais.html
Terence
« Les seuls êtres réels sont ceux qui n'ont jamais existé. » (Oscar Wilde)

Magnifique discours. Le livre qu'il cite est magnifique de simplicité dans son écriture. C'est un homme qui a souffert dans sa vie mais n'en ressent aucune rancune. Autre livre: l'audace d'espérer: une nouvelle conception de la politique américaine. Il s'axe surtout sur l'investiture démocrate.