Accro, non, mais sensible aux parfums, oui.
Il m’arrive même de m’empêcher de respirer pour ne pas me sentir mal tellement certaines odeurs peuvent me déranger.
Je suis convaincue que le parfum influe sur notre état, il peut être source de bien être comme d’inconfort.
Mon parfum préféré était Habanita de Molinard mais il ne se fait plus, snif !
J’ai encore un flacon vide de ce parfum depuis des années et parfois je me délecte (odorat et goût sont assez proches non ?) en ouvrant le capuchon pour saisir quelques notes (la musique aussi !) de sa fragrance. Et oui l’odorat a le don de réveiller nos autres sens ; synesthésies si chères aux poètes.
Depuis c’est toujours Opium d’Yves St Laurent. J’adore les parfums « orientaux » à base d’ambre, je trouve cette odeur douce et sensuelle. Cela dit j’aime lorsque le parfum est discret et subtile et qu’on cherche à le respirer, pas lorsqu’il y a « overdose » et qu’il indispose. Tout est question d’équilibre.
J’adore lorsque les odeurs nous parlent et que l’on se retrouve dans une situation proche de la fameuse petite madeleine de Proust. Cet état de semi-conscience ou l’on sait que l’odeur nous est familière mais que l’on n’arrive pas encore à l’associer à un souvenir, une situation etc…
J’ai beaucoup aimé aussi « Le Parfum » de Patrick Süskind auquel fait référence Epicurien.
L’étude d’un monde olfactif à travers un personnage doué d’un odorat hors du commun est intéressante.
Nous avons tous une odeur, et on se cache derrière un parfum qui nous plait, peut-être parcequ’on ne peut pas ou ne veut pas se sentir?