[Elections au poste de 1er Secrétaire du PS français, pour remplacer Holland]
Scandale au Parti Socialiste français
On connaît la haine viscérale qui pousse Martine Aubry. On sait tous les coups bas qu'elle porte à Ségolène Royal depuis plus de dix ans.
Tout est parti de sa jalousie quand François Mitterrand a fait de Ségolène Royal sa fille spirituelle. Bon, je vais pas refaire ici l'historique.
Les faits de cette nuit (que l'on compare déjà aux tricheries en Floride qui avaient permis à Bush de gagner l'élection américaine en 2004) sont un véritable inventaire de toutes les manoeuvres crapuleuses qu'on peut utiliser qd une élection est serrée, et "la fin justifiant les moyens", on fait "ce qu'il faut" pour voler l'élection à son profit.
Je vous raconte ici la principale tricherie de cette nuit... /
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Dès 23h15 hier soir, François Lamy - un proche de Martine Aubry - voyant sa candidate perdre, déclare à ses proches (propos cueillis par des journalistes micro planqué) :
- Royal a gagné, mais le dépouillement dans la région de Lille n'est pas terminé, il est encore temps d'intervenir.
- Que voulez-vous dire ?, se hasarde qqn.
- Devinez !, répond Lamy, avec un sourire carnassier.
A partir de là, deux régions vont soudain voir les dépouillements prendre une courbe curieuse, parfaitement incohérente : Ségolène Royal ne gagne plus une voix, et Aubry défonce la baraque.
Evidemment, pour les analystes c'est clair comme de l'eau de roche, des commanditaires ont envoyé le signal brutal du trucage, et résultat, Aubry, grâce à deux seules régions (le Nord et la Seine-Maritime), refait son retard en 1 heure de dépouillements fébrilement truqués.
Il était temps ! Au final, la tricherie n'aura réussi que de 42 voix, sur près de 138 000 votants !
Bien entendu, la manoeuvre n'a pas non plus échappé à Ségolène Royal et à ses lieutenants. Branle-bas de combat à Solférino, dénonciation de la fraude... Mais les éléphants du PS veillent.
On connaît la suite. A 5h35 du matin, le résultat est annoncé, scandaleux. Aussitôt, une partie de la garde rapprochée de Ségolène Royal la pousse à dénoncer le putsch avec un recours par voix judiciaire. D'autres soutiens lui conseillent plutôt de laisser Martine Aubry mariner dans sa mélasse, et de créer un nouveau parti.
Ségolène Royal, à ses lieutenants : "Rassurez-vous, je ne vais pas me laisser faire."
Terence