Entièrement d'accord avec toi Terence ! Il faut aussi précise que bien souvent il y a des dénouements heureux aux drames dont ont nous parle dans les média, mais cela on ne nous en parle pas car on veut nous laisser baigner dans la crainte !
On ne donne à la TV que des mauvaises nouvelles, mais peu de nouvelles d'espoirs ou de choses qui vont bien, à TOUS POINTS de vue!
Le plus bel exemple avec les licenciements chez Marks & Spencer et Danone :
"Pendant trois semaines, au printemps 2001, il a énormément été question à la télévision des licenciements chez Marks & Spencer et Danone. Chaque journal parlait de ces problèmes. Nous avons été abreuvés d'images et d'interviews de salariés qui protestent et se disent désespérés, de syndicalistes et de politiciens qui s'indignent et réclament des lois anti-licenciements. Des gens ont même lancé un boycotté des produits Danone, on nous l'a dit plusieurs fois interviews à l'appui.
MAIS on n'a pas dit, du tout, que les dix-huit grandes surfaces françaises de Marks & Spencer représentent un remarquable réseau de distribution, opérationnel, avec des salariés de qualité, donc que la reprise de la chaîne et de son personnel ne poserait probablement pas de problème. On n'a pas dit que, dans ces conditions, peu de salariés risquaient de perdre vraiment leur emploi.
Il fallait vraiment prêter l'oreille, se trouver à l'écoute au bon moment, pour apprendre qu'en fait Danone proposerait 3 postes à chaque salarié licencié, et que les licenciements précédents de ce groupe avaient été tout aussi exemplaires, avec plus de 90% du personnel recasé.
En fait, la télévision s'est contentée de fournir les messages les plus percutants, ceux qui angoissent, révoltent ou désespèrent. Peut-être que les informations sur ce qui va mal sont les seules qui intéressent les journalistes, peut-être que pour avoir de l'audience il faut à tout prix générer de l'émotion.
En tout cas, l'effet de répétition de ce genre de message produit un résultat bien connu des spécialistes de la publicité: il finit par persuader la plupart des gens que l'économie va mal, que l'on licencie à tout va, que beaucoup de braves gens risquent de se retrouver sans emploi, que le capitalisme est injuste et récompense des salariés fidèles par un licenciement aussi brutal qu'inattendu. On ne s'étonnera pas, alors, que de février à mai 2001, tous les sondages d'opinion ont montré que le moral des ménages français baissait constamment.
Bien entendu, ceux qui, pour des raisons politiques ou d'image de leur syndicat, ont intérêt à exploiter la publicité faite à ces licenciements, l'ont fait sans retenue, profitant de la tribune que les chaînes de télévision leur offraient complaisamment. Ils ont ainsi ajouté à l'inquiétude du public."
Source : http://www.danielmartin.eu/Arg/Desinformation.htm#_Toc528296028