L’époque médiévale
La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle en Angleterre et en France, où l’on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux s'accouplaient (lire entre autre "La Dame à la licorne"). Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer au XIVe siècle. Il était courant durant cette période que les amoureux échangent des billets et qu’ils s’appellent chacun leur Valentin. Un de ces billets du XIVe siècle se trouverait à la British Library. Il est probable que nombre de légendes sur la Saint-Valentin aient été inventées pendant cette période. Parmi ces légendes, on trouve celles-ci :
La veille du martyre de Saint Valentin, il a glissé un « valentin » à la fille du geôlier qui aurait lu « de la part de votre Valentin ».
Pendant une période d’interdiction de mariage des soldats romains par l’empereur Claude II, Saint Valentin arrangeait secrètement les mariages. Dans la plupart des versions de cette légende, le 14 février est la date liée à son martyre.
Au début du XVe siècle, l’œuvre de Charles d’Orléans comporte plusieurs poèmes dédiés à la Saint-Valentin.
Les reliques
Il existe plusieurs saints, donc plusieurs sites :
à Dublin : au XIXe siècle, les reliques de Saint Valentin de Terni furent léguées par le pape Grégoire XVI à l’église des Carmélites de la rue Whitefriar à Dublin, qui est alors devenue un lieu de pèlerinage pour le 14 février. En 1969, dans le souci d’épurer le calendrier catholique de tous les saints légendaires, l’Église a ôté le jour de la Saint-Valentin de son calendrier officiel.
à Roquemaure : depuis le 25 octobre 1868, l’église de Roquemaure dans le Gard abrite les reliques d’un Saint Valentin. En 1868, elles furent achetées à Rome par un riche propriétaire viticole du pays qui les utilisa dans le but de protéger les vignobles du phylloxera[3], apparu ici deux ans auparavant.
à Saint-Pierre-du-Chemin, église Saint-Pierre depuis 1847 et authentifiées par le Vatican.[réf. nécessaire]
La Saint-Valentin dans les pays non occidentaux
En Chine et à Taïwan, depuis les années 1980, la Saint-Valentin connaît une popularité importante, notamment chez les jeunes, qui génèrent diverses activités commerciales. À part la Saint-Valentin, il existe une fête traditionnelle, le Qi Qiao Jie, pour les amoureux, provenant d’une légende ancienne, dont la date est le septième jour du septième mois du calendrier lunaire.
Au Japon, cette pratique est une obligation pour beaucoup de femmes, notamment les employées de bureau, qui doivent offrir des chocolats à tous leurs collègues masculins, parfois à un coût très élevé (ces chocolats sont d’ailleurs appelés giri choko [義理チョコ], c’est-à-dire « chocolats d’obligation »). Le 14 mars est appelé white day (le jour blanc), c’est un phénomène commercial créé au Japon et repris par la Corée du Sud, Taiwan et Hong Kong. À cette date les hommes sont censés offrir un linge (ou des autres cadeaux) blanc à celles qui leur ont offert des chocolats. La jeune fille peut exiger à cette occasion un cadeau dont la valeur est trois fois supérieure à la valeur des chocolats offerts un mois plus tôt.
La Saint-Valentin s’est popularisée également en Inde, au Pakistan et jusqu’en Arabie saoudite, provoquant l’hostilité de certains groupes opposés à cette influence « occidentale »[4].
Au Brésil, on ne parle pas de Saint-Valentin mais de dia dos namorados (jour des amoureux) fêté non pas le 14 février mais le 12 juin.
En Colombie, la Saint-Valentin est fêtée le troisième samedi du mois de septembre. Elle s'appelle día del amor y amistad (jour de l'amour et de l'amitié).
Bon, ceci étant cité de Wikipédia ....