J'ai déjà répondu longuement sur ce fil, expliquant les débuts de ma passion pour la correspondance et, plus largement, sur ma graphomanie.
Je voudrais ajouter que le nombre de mes correspondants s'est multiplié à partir du moment où j'ai tenu des blogs et où j'ai participé à des forums.
Le blog en lien sur mon profil, par exemple, a poussé nombre de mes visiteurs à me mailer par le lien "contact" (situé en bas de blog). Ensuite a commencé, ou pas, une vraie correspondance. Je reste fidèle à une dizaine de visiteurs de mon blog, devenus des correspondants réguliers.
Mais arrive parfois le moment de la rencontre, dès lors décisive car pouvant modifier le mode de la relation. Ainsi, bien souvent, les gens sont accro au téléphone et se mettent à remplacer le courrier par le contact plus direct du téléphone.
D'autres sont accro, une fois qu'ils vous ont rencontré, aux visites IRL. Je ne dis pas que c'est un mal, mais la correspondance, bien souvent, si on vit dans la même ville (moi, Paris, donc un pourcentage non négligeable des visiteurs de mon blog) ou à proximité, est alors réduite à la portion congrue.
Une rencontre, donc, c'est clair, peut détourner une correspondance. Ceci dit, elle peut aussi la renforcer.
Il y a une énorme différence entre les différents modes de communication que sont le téléphone, le tchat, et le courrier (mail ou postal).
Il m'est arrivé d'être hyper triste de découvrir chez certains la manie du téléphone. Laquelle, en soi, peut être agréable et très utile, mais souvent, curieusement, certains confondent les genres. Alors qu'on se parle de façon plus profonde et je dirais même, plus intime, par courrier.
Bon, tout dépend de l'évolution des relations, et nous sommes tous uniques, il y a donc tout autant de trajectoires que d'individus. J'aime à penser que la relation parlée ou écrite peut parvenir à se confondre, grâce à la sincérité, et qu'elle ne cesse jamais, jamais... - sous une forme ou une autre.
Terence