Bonjour Negromori,
Je partage tout à fait ton point de vue. Je ne sais plus ce que j'avais dit lors de mes précédentes interventions, mais je pense en effet que notre bonheur ne dépend pas des autres mais de nous même. Par extension, je pense aussi que la souffrance suite au comportement de notre prochain (même d'un ami) n'est pas due à ce comportement mais à la manière dont on l'interprète. Du coup la responsabilité de cette souffrance nous incombe à nous et à personne d'autre.
Une personne me tire la langue dans la rue ? C'est son problème pas le mien ! Ma copine me largue ? C'est bien triste mais elle en a le droit, et je n'ai pas le droit de l'obliger à m'aimer si elle ne m'aime plus. Si j'en souffre ce n'est pas sa faute mais la mienne.
Mon meilleur ami me trahi ? Il en a le droit, moi j'ai le droit de lui en vouloir ou de lui pardonner. Ca ne signifie pas que je le considèrerai encore comme un ami ou lui ferai encore confiance, mais je me décharge du poids de la rancune.
Imaginons qu'une personne nous traite de débile ou de con, nous dise quelque chose que nous pensons injuste. Plutot que de nous énerver sur lui, de souffrir... analysons la situation : il a tout à fait le droit de penser que je suis con, bête ou idiot !! Penser le contraire serait enfreindre la liberté que tout individu possède de par son existence. Moi je sais ce que je vaut, et si il y a une part de vérité dans ses propos, j'oublie mon orgueil et me remet en question.
Pourquoi dès lors s'énerver et souffrir si l'on décide que l'autre à le droit de penser tout le mal sur mon compte mais moi j'ai le droit et la liberté de ne pas y donner le moindre crédit. Tout comme j'ai le droit de m'énerver, de souffrir, de lui en vouloir, de me ronger les sangs (***, il pense que je suis con, c'est peut-être vrai... j'ai plus confiance en moi maintenant, il va me le payer !).
Nombre de conflits dans le monde cesseraient par ce simple raisonnement (en plus de se dire qu'il vaut mieux agir avec les autres comme on voudrait qu'eux régissent envers nous et non pas comme eux agissent avec nous). Là est le véritable amour d'ailleurs.
Comprendre cela permet de vivre de manière plus sereine en effet et de ne plus s'énerver pour un oui ou pour un non.
Finalement, nous sommes tous des individus doués du libre arbitre, de la liberté d'agir selon notre conscience. En général, l'homme n'est pas foncièrement mauvais et s'il agit mal cela n'est que très rarement dans le but de blesser son prochain mais simplement parce que l'être humain n'est pas parfait et il faut l'accepter pour soi-même (humilité), mais pour les autres aussi (indulgence).